Je voudrais vous parler de ces rencontres que nous vivons au quotidien.

On nous parle souvent de belles rencontres mais, moi, je voudrais vous parler de la rencontre, sans son quotidien, de gens biens, de belles âmes voir de grands esprits. De ces gens qui nous font du bien et à qui, grâce à ces rencontres, nous faisons aussi du bien.

Certes, certaines personnes vont nous freiner, nous leurrer, nous faire perdre notre temps, voir nous décevoir. C'est vrai. D'autres vont réussir à nous encourager, nous soutenir dans nos démarches voir nous aimer. Qui sait ?
A chaque rencontre sa découverte et son utilité.

Certains veulent croire en ces rencontres, en ces destins croisés. D'autres ne veulent pas les voir, ne les voient pas venir ni les reconnaître comme telles.

Et alors quoi ? Et bien, souvent, ils ne savent pas les accepter et leur donner donner toute leur place, leur importance. Pourtant, il suffit simplement de savoir laisser de côté son amour propre, son orgueil mal placé et puis savoir admettre, accepter que l'on ait besoin d'aide et de soutien.

Quelquefois, ces rencontres peuvent aussi se révéler fructueuses.
Au hasard des personnes rencontrées et des attaches que l'on va forger, on va se rendre compte progressivement, telle une révélation pour certains, que l'on peut aussi avoir besoin de nous. Oui, sans le vouloir, on est devenu pour ces êtres humains, pour ces visages, ces sourires bienveillants, une personne indispensable pour eux.

Comme quoi, ces rencontres là peuvent nous permettre de nous trouver, trouver une place, une utilité et un destin à part. C'est ainsi que, sans le savoir, des gens pensent à nous, à notre bien-être, à ce que l'on fait et si, nous aussi, on est heureux.

Pourtant, ces rencontres ne sont pas du à des hasards, à un peu de chance ou suite à un geste du destin (peut-être un peu des trois). Paul Eluard disait lui qu'il n'y a pas de hasard mais que des rendez-vous.

Ces rencontres sont, pour nous, surtout faites d'opportunités et de beaucoup de malentendus. Combien de rencontres avortées ou non provoquées … alors qu'il ne suffisait de pas grand chose … ? ... Il n'est pourtant jamais trop tard.

Je sais que, pour certains, ces démarches ne sont pas faciles.
Et pourtant, alors que la solitude ronge depuis longtemps notre société individualiste, il faudrait savoir sortir de son chez soi, de ses habitudes, savoir ouvrir les yeux et forcer ses préjugés pour favoriser ces jolies rencontres.

Oui, provoquer toutes ces rencontres qui seront, je crois, demain et bien plus qu'hier les fruits de nos échanges futurs. Les fruits de notre volonté de favoriser, autour de nous, une entre-aide nécessaire et un réconfort au quotidien.

N'oubliez pas. Il n'y a pas de hasard.


Janvier 2013