L’histoire se situe dans un petit appartement de banlieue. Deux bonnes amies, deux dames d’un certain âge discutent ensemble autour d’une tasse de thé.
Thérèse : Et toi ... Micheline, tu vas comment aujourd’hui ? Beeen oui, raconte, ton cholestérol, il te laisse un peu de repos ces temps-ci ?
Micheline : Et oooh ! ...c’est bon ! ... parlons d’autres choses ... Oui, si on disait plutôt du mal des autres locataires, c’est tellement plus marrant !
Thérèse : Oui, c’est vrai ! Euuuh ... Vous avez vu, on a une nouvelle voisine !
Micheline : Nooon ! Comment ça ! Et moi je suis la dernière au courant !
Thèrèse : Et bien, tu sais, elle est plutôt du genre ... pas aimable ... si tu vois ce que je veux dire ...
Micheline : Ah booon ! ... Raconte-moi donc ça ! ... et depuis le début hein !
Thérèse : Voilà ! ... Quand elle a emménagé cette semaine ... Tu sais pas ... elle ne m’a pas demandé mon aide ! ...
Micheline : Tu as raison! ... Il y a des gens sans gêne ! tout de même, quel toupet !
Thèrèse : Et puis, de toute façon, même si elle me l’avait demandé ... je ne l’aurais pas fait ...
Micheline : Bien dit Thérèse ! ... Et euuuh à part ça .... quoi de neuf ... ?
Thèrèse : Euuuh ... Il est bon ton thé aujourd’hui ! ...
Micheline : Comment ça ! Aujourd’hui !? ...Et ben, t’es bien aimable !
Thèrèse : Tu sais moi ... c’est juste pour parler ! ...
Des voisins, des rumeurs, des concierges, des pipelettes, bref le quotidien de certaines ...
et l'enfer pour d'autres ...
Et pour vous c'est comment ?
...
Et chez vous c'est comment ?
mais à la campagne ou dans un quartier pavillonnaire
c'est l'absence de relations et l'isolement, plus que l'indifférence,
qui guette ses habitants à l'aube de leur retraite
qui fait la désinformation et la rumeur. Prendre contact avec
ses voisins, c'est bien car cela permet de briser la glace
de l'indifférence mais éviter surtout les relations amicales
qui tôt ou tard tournerons au clash et au mépris, source
de conflis et de dénonciations.
Bon courage à toi !
Je ne sais pas moi ...
Racontes leurs tes blagues du samedi soir ...
toute personne seule, veuf, célibataire, là où un relationnel
établi pourrait rendre des services et rassurer les esprits
vraiment tandis que avec ce vent soufflant
soulève mes brouillons de textes
qui squattent mes feuilles blanches
près de mon clavier
Bisou Pinède
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