Malgré cette semaine qui m'a laissée sur les genoux, le week-end ne sera pas beaucoup plus reposant !
Samedi matin, dès que j'ouvre le rideau, Gabrielle arrive pour continuer à fabriquer sa poupée. Cette fois nous en finissons avec la peinture : visage et jupe terminés ! On avance, on avance...
Je pars ensuite en ville car ma mission du jour est la suivante : courses de Noël ! Oui oui, un samedi après-midi, deux semaines avant Noël, je sais... Je suis soit folle, soit suicidaire... Comme on pouvait le supposer c'est blindé, mais après deux heures de recherches, faufilage, attente aux caisses : c'est fait ! En repassant par la grande place que je connais bien je traverse précautionneusement car c'est là que passe le tramway, et... le... tramway ?! Eh oui, je réalise qu'il y a là un arrêt de tramway pour rentrer au chapiteau, qui est donc bien plus près de la médiathèque que celui auquel nous nous rendons à chaque fois... Bon, mieux vaut tard que jamais, nous devons encore y aller une fois la semaine prochaine !
Dimanche, Firmin, qui a décidé de devenir facteur, arpente la place de caravane en camion afin de trouver des choses à récupérer et aller distribuer. Il m'apporte donc un petit mot de Jean, et est tout content de repartir de mon camion avec une assiette à aller donner à Mamie. Je crois que nous nous creusons tous la cervelle pour lui trouver des choses à transmettre ! Nous continuons la poupée avec Gabrielle (et Firmin qui fait une petite pause pour la regarder faire, avant de repartir finir sa tournée). Couture du sac et fabrication du collier, en écoutant un album de Camille : un bon moment de filles, quoi !
En fin d'après-midi Jean nous propose un petit goûter de crêpes sous le chapiteau : nous ne sommes pas beaucoup car Bernard, Sylvie, leurs filles, Mamie, Augustin et Léon sont partis à Poitiers voir le spectacle de Max (le fils de Bernard et Sylvie) (c'est bon, tout le monde suit ?!). Avant de me joindre à eux, je passe par le camion de Carole pour déposer un panier à linge devant la machine. Je monte deux marches, m'apprête à le poser, et là je vois des gouttes par terre. De tout évidence c'est du sang, je me dis "ah, il y a peut-être un enfant qui s'est fait mal ou qui a saigné du nez". Et là... digne d'un scénario de film d'horreur... une nouvelle goutte apparaît... puis une autre... Je lève les yeux, m'apprêtant à faire face au cadavre éventré pendu au plafond... et tombe nez à nez avec le coq, perché en haut de l'établi qui est là ! Petit cri non contenu (bin quoi c'est pas un cadavre mais ça surprend un peu, quand même!), Carole qui est dans le bureau juste à côté me lance "ça va Céline ?". Et moi "Euh... Oui oui, mais je crois que ton coq a un problème". Au début je crains un truc gore (du genre "chopé par un chat à la gorge"!) mais Carole m'explique qu'il se fait souvent latter par ses congénères, et effectivement c'est au niveau de la crête qu'il saigne (qui, comme notre cuir chevelu, saigne abondamment sans que ce soit forcément très grave). J'en suis quitte pour une bonne poussée d'adrénaline ! Quand j'y retourne pour prendre une photo de la scène du crime (eh oui, même dans un blog il faut bien un peu de sensationnel pour satisfaire son public!) il n'y a plus rien : Carole a été plus rapide que moi ! Une bonne pause crêpes pour se remettre de ses émotions, et voilà déjà la fin du week-end. La dernière semaine de cette résidence au Mans s'annonce déjà !
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