Mon chéri est très patient avec moi, il faut bien que je le reconnaisse… Ce n’est pas évident de s’adapter à deux, quand ça fait presque trois semaines que j’occupe l’espace seule. J’ai pris mes petites habitudes, mon rythme… Je crois que je ne suis pas toujours très sympa ni très patiente, d’autant plus que tout ça est nouveau pour lui. Un peu stressée, la fille !
Il me semble surtout que je ne veux pas qu’on sente de différence quand il est là, qu’on ne pense pas que je m’occupe moins bien des enfants. Du coup, je ne veux pas qu’une seule chose traîne et je refuse d’avoir ne serait-ce qu’une minute de retard par rapport à d’habitude. Je crois que je ne suis pas toujours très facile à vivre ! Le midi ce sera plus ou moins pareil, mais pourquoi donc suis-je en train de me transformer en mégère ?!


Pendant que je fais la classe, Bruno va dehors pour prendre des photos du montage. Du coup je verrai enfin un certain nombre de choses, en particulier ce que Bruno et moi appelons « la raie manta », quand ils ouvrent la toile du chapiteau sur les deux côtés : j’adore !


Par contre ils n’ont pas de chance car il ne fait pas beau du tout ce matin : un bon petit vent froid et humide… Là, nous ne les envions pas d’être dehors tandis que nous sommes dans le camion !
Pour ceux qui voudraient voir davantage de photos du montage, je vous renvoie vers le blog de Bruno, qui a fait un reportage photo toute la matinée ! https://www.test.ipernity.com/blog/bonze/194431


L’après-midi j’embauche Bruno pour qu’il me serve d’atsem : il va s’occuper de Firmin et Hubert pendant qu’ils font de la peinture. J’apprécie son aide, c’est génial, ça change tout ! C’est en effet le truc que je regrette un peu : je n’arrive pas à trouver le temps ni l’organisation pour faire faire suffisamment d’activités manuelles « salissantes » (peinture, collages…) avec les deux petits… Du coup je compte bien profiter de Bruno de temps en temps, maintenant ! Je lui dis qu’il faut bien qu’il mérite le gîte et la nourriture, hi hi hi…
Plus tard nous faisons un atelier « pâte à sel » tous ensemble. Nous nous installons sous le chapiteau car dehors il pleut des cordes, une partie du chapiteau est d’ailleurs inondée car ça a été violent et soudain, nous pataugeons un peu !
Le but est que chacun crée sa propre statue, à la manière de Robert Tatin. Léon aide Firmin et Augustin s’occupe d’Hubert, tandis que Gabrielle se débrouille toute seule, avant de demander de l’aide à Léon quand il a terminé. Les garçons, histoire de changer, s’orientent vers des formes phalliques, ce qui les fait beaucoup rire ! Ça les travaille, c’est fou !
Ci-dessous, la fine équipe au travail : je ne sais pas ce qu’Hubert était en train de raconter, mais apparemment ça faisait bien rire Léon !


Firmin observe fort sérieusement ce que fait son frère, qui a l’air très concentré :

Regardez-moi comme cet enfant a l'air malheureux... Mais qu'est-ce qu'elle lui a fait, la vilaine maîtresse ?!


Gabrielle galère un peu avec sa pâte qui lui colle aux doigts…


Tandis qu’Hubert a autant de farine sur le nez que sur les mains !


Après ça je suis bien crevée, mais c’est le week-end, je vais pouvoir me détendre et profiter de mon chéri. Didier et Hélène vont au cinéma avec les garçons et nous proposent de profiter du trajet, mais nous n’arrivons pas à trouver de film qui nous tente tous les deux. Finalement Didier nous prête son disque dur et nous nous faisons une petite soirée cinéma tranquillou, dans le camion, devant « Coffee and cigarettes »…