Poème - plaidoyer contre les algues vertes

Vous qui lisez ce texte et commentaires, si vous êtes OK avec ce qui y est dit, pourquoi ne lui mettrier-vous pas une étoile, histoire qu'il n'ait pas qu'une vingtaine de lecteurs-trices, comme pour signer une pétition. Merci d'avance !

Je vous recommande de lire sur le net des articles d'André Pochon, paysan plaidant pour une agriculture alternative. Voici un de ses articles : " J'ai arrêté de polluer ma Bretagne ":
Ce spectacle a été le déclic : devant moi, quelaues traces de ma prairie ancienne, une touffe d'herbe par ci, par là, et encore... Mon pré d'habitude si riche, si frais, n'est plus. Ca m'a fait mal au coeur. J'ai encore le souvenir de ce paysage paradisiaque, symbole d'une agriculture en pleine forme. Et là, face à moi se profilent mes champs de maïs et de soja, assoiffés d'engrais pollueurs et de pesticides en tous genres ! Alors soudain, ce jour de 1980, j'ai ouvert les yeux et j'ai décidé de sauver ma terre. Dix ans auparavant, j'avais craqué lorsque ma mère, débarquant dans ma ferme, m'avait dit : " Dédé Pochon, pourquoi tu ne suis pas le progrès comme tout le monde ? Plante du maïs ! "
Tu parles, quel progrès ! Ces nouvelles cultures furent à l'origine des pollutions des nappes phréatiques de la Bretagne. Les chercheurs avaient tout faux, et ma mère aussi. Alors marche arrière toute !

C'est la SAFER qui a commencé à faire du mal il y a une quarantaine d'années en remembrant les parcelles! Et puis depuis plus de 20ans , Bruxelles et le gouvernement qui donnent des subventions aux paysans français qui plantent du maïs et du soja! C'est pour ça que l'on voit à présent le paysage français uniforme dans presque toutes les provinces!
Mais je pense que de plus en plus , un vent vers le bio est en train de souffler et que plus d'agriculteurs oseront le faire, plus cela sauvera la terre française! Alors, espérons!

Merci de ce vent d'espérance que tu fais souffler par ton commentaire.
Oui, les campagnes ont vraiment changé depuis que le remenbrement ( ou démembrement de la nature ) est passé par là.
Combien, gamin, j'aimais me promener dans les petits chemins, avec leurs haies et grimper aux arbres qu'il y avait partout...

Oui c'est une triste réalité, on ne sait pas où tout cela va nous mener, mais j'espère bien que les hommes concernés vont se réveiller afin de prendre conscience du mal qu'ils font à force de ne voir que leur profit. Le jour où la terre sera dévastée nous n'aurons que nos yeux pour pleurer !!!

Merci pour ton texte si réaliste.

Que nos yeux pour pleurer...
http://ipernity.com/doc/eaudela/4652279

La question chantée par Léo Ferré reste d'actualité :
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Etonnement partagé devant la bêtise de nos manières de vivre et de dire : Après moi le déluge !