Vous pardonnerez la petite absence de ma page pendant ces derniers temps. Pour être franc, pendant trois jours, je vous avais perdu, vous, mes pages, mes envies, la poésie, mon coeur et bien plus encore. J'ai été intensément triste de quitter tout ça, car peu importe la durée de la mort, c'est mourir qui fait mal.

Je ne rentrerai pas dans le détail de ma vie privée qui a ceci de particulier qu'elle est privée, mais j'ai tronçonné tous ces morceaux de moi par... amour. Et, tout poète que je prétende parfois être, j'ai oublié qu'il ne faut jamais sous-estimer ce sentiment. Ni dans sa violence et son égoïsme, ni dans sa beauté et son abnégation. Tout blasé que je suis sur l'humain, je viens d'en avoir un magnifique exemple.

Le reste ne vous interesse pas, mais j'ai à présent toutes les cartes en main pour être le plus heureux des chats noirs. Peu ont cette chance... Les chats ont neuf vies, il ne m'en reste plus beaucoup et je souhaite donc ardamment ne pas gâcher celle qu'on vient de m'offrir, qui va d'ailleurs compter double.

Le plaisir que j'ai à vous retrouver après cette interruption qui fût pour vous très brève mais pour moi très définitive n'a d'égal que la souffrance et le vide que j'ai ressenti à perdre autant. C'est à dire en mots plus simples que suis vachement content de vous retrouver, ainsi que ma princesse, mes textes en chantier et ce morceau de cervelle cabossée qui leur est dédié.

Bon, c'est pas le tout de raconter des conneries mais j'ai des blogs à visiter, des commentaires à laisser et des textes à bosser...