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Le peuple insulaire haïda fait partie des peuples amérindiens du Nord-Ouest de l'Amérique. On suppose que ce peuple insulaire est originaire des migrations asiatiques qui ont eu lieu il y a près de 15.000 ans par le détroit de Béring alors recouvert par les glaces. Ils ont peuplé les iles de la reine Charlotte au cours de plusieurs migrations. Certaines seraient arrivées par l'Est et les rocheuses, d'autres par la voie de mer et auraient apporté une civilisation maritime. Les fouilles archéologiques ont découvert une trace des haïdas datant de près de 10.000 ans.

Le peuple haïda est très organisé avec des chefs de villages qui régentent la pêche et la chasse. Il existe dans ce peuple amérindien une structure sociale très hiérarchisée avec des aristocrates, des nobles, des gens du commun et des esclaves issus de prises militaires.

Les chefs redistribuent le fruit des pêches et des chasses. Les poissons, les fruits de mer et les mammifères marins forment la base de l’alimentation qui est complétée par les oeufs d'oiseaux et la récolte de baies et de racines.

Les haïdas ont une forte notion de la propriété. Les terrains de pêche et de chasse sont l'héritage des lignages et ils les exploitent en commun. Si une personne dépasse les limites d'un territoire de pêche, des conflits peuvent s'en suivre.

Les pêcheurs haïdas d’aujourd’hui pensent que la réussite de leurs pères et de leurs grands-pères était due à l’effort collectif de la famille, qui se cotisait pour payer la fabrication du bateau, et dont les membres pêchaient ensemble, une fois le bateau à l’eau.




Les bateaux construits à Haïda Gwaii sont fabriqués avec soin par d'habiles artisans. Ce sont de superbes embarcations creusées dans les gigantesques cèdres rouges qui poussent dans Haida Gwaii. Ces bateaux rentraient souvent au port les cales pleines de poisson et faisaient la fierté des pêcheurs.

« Un des aspects intéressants, c’est que les artisans haïdas trouvaient sur place tout ce dont ils avaient besoin. Ils avaient la pruche pour le talon du mât, le cèdre jaune pour la membrure et le bordé. Les troncs naturellement tordus donnaient une solide courbe d’étambot, et le pont était revêtu de pin. » John Bennett

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la suite et complétude du blog à mon retour

Départ pour Vancouver le 24 avril 2011
Vol pour Sandspit le 01 mai 2011
Retour en France prévu le 14 mai 2011

Sources :
- archives de radio Canada
- Encyclopédie Larousse
- Musée canadien des civilisations