C’est une belle journée de printemps, une qui sent le colza et le lilas pas encore coupé.
Je me suspends à ses lèvres, attrapant au passage ses soupirs et ses notes, lorsqu’il chante en rythme, un vieux standart des Stones.
Suspendu entre ses lèvres,, prenant garde ne pas m’écraser sur l’émail de ses dents, je règle mon balancement à son souffle….



J’hésite encore sur le chemin à suivre, mais j’aime tant rester entre ses lèvres,
Goûtant le goût sucré de sa bouche, me balançant cahin cahan.
Je grimpe alors jusqu’à ces yeux, accrobranchant entre ses cils longs et bruns,
Glissant jusqu’au bord de ses paupières pour mieux voir ses pupilles.
Reflets de terre et de feu.
On dirait un miroir, une planète qui gigote.
D’une pirouette, je glisse le long de son bras, sentant ses muscles sous moi.
Et me retrouve cueilli dans sa main.
J’explore chaque lignes, découvrant l’histoire de sa vie.
Ligne de cœur et ligne de vie qui me paraissent si longues…
Ma langue s’amuse entre chaque articulations,
Goûtant la peau légèrement salée, croquant la pulpe de chaque doigt., grignotant ses ongles soignés.
Ses doigts me serrent un peu, ignorant ma présence. Chatouillés par mes caresses.
Je quitte les lieux pour arpenter son épaule… me hasarde au creux de son cou. Respirant son odeur unique en cet endroit. Posant effrontément mes lèvres jusqu’à la racine de son oreille….Je sens le grain de sa peau frissonner. Ajoutant des dunes d’épiderme sur sa peau satinée..
surtout………surtout…….ne plus bouger.