Anna Locilue Mélia's most read articles

Nouveau départ, nouveau blog toujours sur ipernity. Les aventures principalement écrites ont été riches ici, utopistes debout !

Une tempête de neige vient me réveiller toutes les nuits pour me faire lécher ce baiser que je t'ai refusé Je bois chaque flocon, chaque nuit le temps s'égrène en chapelet sur mon collier mauve Les statues si tendres avec nos pauvres coeurs à la dérive si esseulées attendent nos regards pour les réveiller Même de si loin et de si longtemps je les entends gémir à travers la tempête de neige je baise leurs petits pieds nus

Les bancs dégueulent leur rage d'être là sans avoir demandé à y être la position des chaises en plastique orange fait mal On ne peut s'y asseoir sans avoir envie de pleurer des larmes d'acide pour les faire fondre en vain On ne peut s'y asseoir sans entrevoir toutes les fatigues accumulées en petits tas dérisoires rongés par le temps On ne peut ne pas s'y asseoir sans sentir un vide étrange, ces heures sans heures d'attente sans but aux jambes douloureuses Leur silence absor…

Pourtant, le tressautement de l'oeil s'arrose de larmes automatiques essuie-glace de la mémoire Pourtant le tressautement de la hanche n'est perceptible que pour le trébuchement du trottoir Pourtant dix ans semblent s'enfuir dans les langages informatiques ici ou ailleurs Pourtant les heures ne coulent pas ne bavent pas à la Dali elles ne s'égrenent pas Pourtant le noir et blanc continuera de fondre dans ma bouche le temps enfui

J'ai commencé à faire des photos, par jeu, vers 2008, grandement influencée par les photos postées sur ce site ipernity. Des photos numériques avec un petit appareil de qualité médiocre, même si j'ai été initiée plus jeune à la photo argentique, développement et tirage compris mais seulement en noir et blanc. En 2010, on m'a offert un canon 450 D, j'ai exploré tout ce que je pouvais, en passe-temps. Je suis aussi allée à des expositions de photographes, ipernity n'a plus été ma seule source d…

Les rues vidées de leur sens secouent leurs crinières. Quelque part, tout au fond, ça hurle les hommes-baignoires se remplissent pâtes et se vident PQ le grand siphon de la désillusion s’amorce enfin Tous nos masques ne couvriront jamais l’erreur d’être là

Ceci est mon manifeste, écrit il y a plus de dix ans.

Ce truc-là ne passera pas par moi plutôt crever Je n'avais jamais envisagé le divin comme quelque chose qui passe par, s'immisce, sans qu'on l'ait invité. je n'avais jamais envisagé le divin en réalité. Une saloperie de perversion. Cette écriture d'écolier, ce rouge sur fond noir et ces mots rageux contredisant l'application indéniable du geste, des couleurs si bien choisies. Puis le signe. Une signature que je ne connais pas et qui peut-être est très connue. Pour ce que j'en sais..…