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Il pleut sur le monastère Et puis les gouttes s'en vont Dans le ciel qui ,austère, Avale toutes mes chansons. Il neige sur le monastère Des cristaux d'ange et de démons Et puis dans le ciel austère Un moine chante ma chanson Il gèle dans le monastère

La nuit n'est pas faite que d'étoiles Mais l'étoile à notre oeil s'allume Et nous fumons sur le mur de la ville La grande rumeur de l'océan des cieux La nuit nous sommes des dieux Nous rodons et reniflons le sang du monde Qui monte des fontaines aux

Du bizarre et du blizzard Plein les yeux C'est au hasard, Viens encore une fois Toucher la ligne rouge Je serai avec toi Jusqu'à la fin du jour. Dans l'arène où tu te traines La cendre Ca vaut la peine, Tous ces mots d'amour ? Toucher la ligne

Je te cherche partout Dans l'antre de ma gorge Où se forgent les mots Damour et de haine Je te cherche partout Sur le pont de mes mains, La prière aux carènes De tout bateau perdu Je te cherche partout Sous la cendre qui couve, Dans le clou qui me rive

Jamais , du fond de mes fatigues Pas plus que sur la longue plainte du vent Où se faisait mon lit , jamais je n'ai perdu Ma douce envie d'aimer Mais je suis lourd Et la boue de tous ces jours perdus Colle à mes pieds : je n'ai pas d'autres façon

Est- ce que tu m'aimes Sommes nous les mêmes? La route, la route et le vent qui nous sème Est ce que je t'aime En suis -je à même ? Déroutes, la route et le vent qui nous sème... Par dessus les toits L'étoile qui veille Tournait , tournait, Tournait

La nuit, chaque homme en son royaume , prince des vanités , esclave de ses lunes , chaque homme rejoue en secret l'acte trois , la main sur le crâne et le rêve absent de toute beauté .Puis il s'endort, repu . C'est cela , le lendemain qui chante.

Toi, Tu t'en vas vers le rivage Sauvage et délicate, une ombre d'oiseau bleu et puis tu pars vers le grand large Sur des cargos de vagues rousses qui lèchent la coque de tes yeux Trois nuages tu m'aimes encore Un petit coeur ça vaut de l'or Quand

C'est hier, ma toute belle Que je dansais pour un frisson Pas de deux Et pas d'ombrelle Tout était soleil de passion Ha! jeunesse, ivresse d'ailes Qui vont battant sur le parquet Où les pieds Sont des gazelles Cherchant le sabot à claquer !

On le compte sur les doigts des nuages qui s'étirent comme une main de géant sur l'ombre des valises. Et on le voit dans le silence de la nuit quand il s'étend au dessus de notre lit. On le sent dans le regard du matin qui cherche sous la glace le