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Fresque venant de la salle de réception vue plus tôt. Fresque emblématique de Sirmium.

Ego Artemidora fe/ci viva me memori/am ad dom(i)num / Synerotem int{e}/rantem ad dexte/ram inter Fortuna/ta{ne}m et desiderium. "C'est moi Artemidora, qui ai fait faire de mon vivant une stèle pour mon seigneur Syneros qui rejoint la droite Fortunata et le désir". Je ne comprends pas grand-chose, d'autant qu'il est très étrange de faire commencer une stèle funéraire par "ego". Par ailleurs le texte fait plutôt penser à du paganisem alors qu'on trouve les symboles chrétiens alpha, oméga, et le chrisme.

In hoc l[oco] / iacet Urs[ici]/nus exorcist[a] / c memorati[one(m)] / fecit Laurentia / [sa]nctimonia[lis] / [3]VC[ "Ci-gît Ursicinus, exorciste. La pieuse Laurentia a assuré sa commémoration".

J'y reviendrai, mais pour l'instant j'ai la flemme.

Je ne trouve pas la référence, mais c'est facile à déchiffrer : Hic duo innocentes / quiescunt : Petrus et / Victorinianus, fide/les vicit Petrus ann(um) uno / mense dies VIII ; Victori/nianus vixit an(nis) IV m(enses) VII / dies XV. "Ici deux innocents se reposent : Petrus et Victorinianus, fidèles. Petrus a vécu un an, un mois et huit jours ; Victorinianus a vécu 4 ans, 7 mois et 15 jours". "Innocentes", "quiescunt", "fideles" : c'est une inscription chrétienne.

Celui de droite fait penser à un dieu, les autres semblent des portraits, ils sont plus individualisés.

Avec des inscriptions (le nom du fabricant ?) et des portraits impériaux, semble-t-il.