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Depuis l'époque austro-hongroise, qui fit de Pula le premier port méditerranée de l'empire, la ville est un important chantier naval.

Pula devint sous l'empire la deuxième région productrice d'huile d'olive, à en croire Pline l'ancien. D'où un boom économique à cette période.

Au sud-ouest de la ville, un arc (et non une porte) construit non pour l'empereur, mais pour une riche famille du cru.

Vu depuis la forteresse qui domine Pula. Les photographies sont peu inspirées car une violente averse est tombée.

Le monastère franciscain garde sur son parking des inscriptions romaines, qui devraient être confiées à un conservateur. Et voici donc ce qui arrive...

A gauche, le temple d'Aguste, dédidé au culte impérial, sur le modèle de la maison carrée de Nîmes, dont la décoration est comparable. Cet édifice a cependant été reconstruit après un bombardement américain (la photographie fend le coeur). A droite, l'hôtel de ville qui résulte de la fusion de deux autres temples antiques associés au temple d'Auguste pour former, à la Renaissance, un bâtiment symbole de l'autonomie urbaine.

On voit clairement la séparation que cache la façade avant, avec à gauche un toît qui rappelle celui du temple d'Auguste. Etonnante gémellité.

Elle a la forme caractéristique des petites églises tardo-antiques, et est associée à une basilique dont on voit encore les traces au sol. Hélas, tout cela est fermé pour rénovation, tout comme le musée archéologique. Sous la pluie, la frustration est palpable.

Abri commode avec la pluie.

Vue sur l'église franciscaine et le port depuis la forteresse.

Décoration intérieure de l'arc.

Entrée nord de la ville, d'époque romaine, sur le même modèle que celle d'Autun.

Sous l'arène, des souterrains où l'on parquait les bêtes sauvages. Aujourd'hui à la place, des reconstitutions de pressoir à huile antique. Oui, moins fun.

La star, l'emblême de Pula, que sa rivale Venise pensa même à faire démonter. Tito, qui créa le festival du cinéma de Pula (pour faire entrer des devises étrangère dont le pays avait cruellement besoin), donna au prix du festival la forme d'un amphithéâtre doré. Amphithéâtre du début de l'Empire, dont il manque les gradins sur un gros segment, et qui possède une particularité : on entrait et sortait par quatre tours (dont celle en clair, au fonds à droite).