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Au fond, le château, la cathédrale et l'église Saint-NIcolas.

Conçue comme un arc de triomphe sous lequel passait les procession, elle fut terminée du vivant de Charles IV (avant 1378). En 1648, elle stoppa l'armée suédoise lors de la guerre de Trente ans, mais sa décoration gothique fut détruite sur sa partie ouest.

Le pont était sur la "voie royale", un itinéraire pour toutes les processions importantes qui partait de la place principale de la ville basse jusqu'à la cathédrale. La tur la plus grande (43,5 m), plus récente, fut construite par Georges Podebrad à partir de 1464 et s'inspire de la porte de la Vieille Ville, à l'autre extrémité du pont. Elle fut restaurée au XIXe s. par Josef Mocker.

Elle fut renforcée de bastions saillants sous Constantin, puis fut murée sous Valentinien.

Vue depuis le nord, depuis la digue.

L'assise des deux tours est d'époque romaine. Peut-être le porche était-il un peu plus en avant, rendant les tours moins saillantes ?

Voir photo suivante.

On pense immanquablement à la porta Nigra de Trèves, qui date de la même époque.

La porte nord du camp vue de l'extérieur. Contrairement à Weissenburg, on voit qu'il y a deux arcades. Dans les tours du chemin de ronde qui la flanquent, des inscriptions.

La vue est légèrement plongeante, mais pas particulièrement dégagée non plus. Il faudrait savoir à quoi ressemblait le paysage dans l'Antiquité.

La porte nord du camp, reconstituée (à comparer à celle de South Shields au Royame-Uni : www.ipernity.com/doc/49678/15010117/in/album/316963) .

A quelques kms encore de cette tour, on trouve une "limestor", soit une porte monumentale dans le mur du dispositif frontalier. La première ouverture daterait d'autour de 160 ap. J.-C., mais le dispositif monumental (opus reticulatum, arc de triomphe, statues...) commémorerait une visite de Caracalla en Rétie en 213 ap. J.-C. La porte donnait peut-être sur une rocade militaire desservant les sites précédemment vus : Rainau-Buch, Aalen. Elle fut détruite dans un incendie vers 233, pendant un raid des Alamans. Impossible malheureusement de prendre le monument dans son ensemble : il est désormais enfermé sous une couverture en verre, et nous arrivons trop tard pour la visite.

Tentative vaine de saisir la porte triomphale, dont on saisit du moins qu'elle connut différents états.