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Maintenant, je suis au milieu d'une fête à El Jadida, " Fantasia", un spectacle équestre traditionnel principalement pratiqué au Maroc. C’est une exhibition de la maîtrise unissant l’homme et son cheval. La première impression est un assaut militaire, les chevaliers armés de pistolet à poudre noire simulent une charge de cavalerie qui se termine par une volée coordonnée de leurs armes. Et c'est pourquoi on l'appelle aussi " jeu de la poudre", héritier de l'art équestre berbère, dont la pratique est attestée depuis le XVIe siècle. La chevauchée colorée s’élance en ligne, les hommes et les chevaux galopent jusqu’ à l’ennemi imaginaire, tous gardent le même rythme pour arriver en même temps sur une seule ligne, ils s’arrêtent net quand les cavaliers tirent en l’air à l’unisson. La charge s’arrête brusque. L’homme et cheval se mêlent dans un nuage de poussière, on sent des cris, c’est un moment fantastique et le spectacle continue, nous on admire la technique équestre de chevaliers, leurs agilité, audace, courage. Difficile décrire la joie, l’émotion forte. Pour quelques moments l’ambiance gagne en tranquillité, je prends le courage m’approcher d’eux, je ne cesse pas les admirer. Les cavaliers sont vêtus de blanc, pantalons bouffants et djellabas, une ceinture nouée par derrière, un haïk, pièce d’étoffe dans laquelle ils sont drapés, babouches hautes, un poignard recourbé glissé dans un étui de velours, leurs fusils de parade incrustés de nacre et ivoire. Les chevaux nous montrent des harnachements fastueux, soie brodée, cuir, métaux dorés ou niellés. Je vis une forte émotion, c’est un spectacle féerique. "La Fantasia" est l’un des attraits touristiques parmi les plus spectaculaires, continuer cette tradition implique sacrifice aussi un grand amour, un sport qui attire encore nombreux personnes, quel que soit l’âge, aussi des femmes. J’ai eu la chance d’admirer ce spectacle en diverses occasions et endroits du pays, la curiosité, l’admiration ne cesse pas remplir ma joie, le bonheur de la fête. La Fantasia représente pour moi une rencontre fascinante avec les traditions marocaines et reste encore un souvenir qui me fait chaud au cœur.

Un' ispirazione di Delacroix Solo per un momento i miei pensieri volano verso San Pietroburgo, Hermitage, una tela di Delacroix “Marocchino che sella il suo cavallo”, e come lo sto guardando adesso. E penso anche al viaggio fatto dal pittore in Marocco, la natura dei luoghi e la luce che determinarono uno svolto decisivo nelle sue opere. Adesso mi trovo in piena festa sulla spiaggia di Essaouira, “ La Fantasia”, uno spettacolo equestre tradizionale praticato sopratutto in Marocco. La prima impressione e un assalto militare, i cavalieri armati di pistola a polvere nera simulano una carica di cavalleria che culmina con una raffica coordinato di loro pistole. E per questo che si chiama anche “Giochi della polvere”, l'erede del arte equestre berbera turco-araba, la sua pratica è attestata fin dal XVI secolo. E torno ancora indietro nel tempo, Delacroix assiste sulla strada verso Meknes alla sua prima Fantasia, impressionato e tornato in Francia realisa un acquerello che lo troviamo oggi a Louvre. La Fantasia e tradizionalmente legata alla festa. La settimana del Festival di musica gnaoua che si svolge a Essaouira nel mese di giugno, ti fa sognare ogni giorno e notte, si balla si canta, la fantasia e una delle attrazioni che attira i turisti e abitanti sulla spiaggia. Nella luce del tramonto assisto a questo spettacolo e penso a Delacroix. Adriana Grecu Carnet de voyage