Jean-luc Drouin's photos with the keyword: India

Old-Delhi (Inde) - Petit commerce de rue dans le quartier musulman coincé entre la grande mosquée et le Fort Rouge. Ce petit établissement bricolé avec du matériel de récupération sert aux clients de passage du thé, du café et des soupes en poudre diluées dans de l’eau chaude. Le jeune garçon est chargé de préparer les boissons. Si j’ai bien compris ce qui se passait au moment où cette photo a été prise, le père assis sur une chaise apprenait le métier à son fils. J’ai retenu cette photo surtout pour le regard étonné du jeune apprenti qui écoute attentivement les conseils de son père.

Old-Delhi (Inde) - Vélo-pousse est un métier terriblement physique et fatiguant. Il n'est donc pas rare de croiser ces chauffeurs de vélos-taxis faire une petite sieste entre deux courses. Un repos d'autant plus nécessaire que le jour où cette photo a été prise, la température ambiante dépassait les 40°.

New-Delhi (Inde) On peut le constater sur cette photo, de nombreuses gargotes de rue en Inde, notamment à New-Delhi, commencent à respecter un minimum de normes sanitaires. En tout cas, à défaut d'appliquer la règlementation européenne (ce qui n'a pas de sens en Inde), certaines échoppes préparent désormais les plats qu'ils vendent dans un minimum de propreté. J'ai tellement déjeuné ou dîné dans des endroits sordides où je ne distinguait pas ce que nous avions dans l'assiette, qu'un petit établissement comme celui-ci me semble rassurant. Après avoir dégusté un "chicken Biryani", spécialité de ce petit établissement de rue, le jeune serveur m'a rattrapé au moment où je m'apprêtais à regagner mon hôtel. Il m'a demandé de le prendre en photo en prenant cette attitude de petit caïd de quartier. Ce qui faisait bien rigoler son copain cuisinier.

Old-Delhi (Inde) - Je suis dans le quartier de Chandi Chowk au coeur du vieux Delhi (Old-Delhi). J’ai passé plus de 2 h à faire des photos la grande mosquée Maja Masjid. Je me rends à pied à travers un enchevêtrement de ruelles tortueuses pour rejoindre ma femme dans un petit restaurant où il nous arrive de déjeuner. Elle a préféré aller « visiter » les nombreux joailliers de quartier. Elle a une collection impressionnante de bijoux artisanaux en argent. Mais à chaque fois que nous sommes en Inde, elle revient toujours avec un stock de bijoux (bagues, collier snake etc.). Je m’égare ! C’est le cas de le dire car au moment où j’ai pris cette photo j'étais un peu perdu. Heureusement j’ai l’adresse du restaurant et j’y parviendrai 20 minutes plus tard. Je zigzague entre les personnes installées sur les trottoirs. Des manutentionnaires attendant qu’on leur confie un colis de plusieurs kilos à livrer, des vendeurs de thé ou de babioles en tout genre de fabrication chinoise et… des barbiers. C’est la profession de cet homme à gauche sur la photo. Son salon, c’est la rue. Au ras du caniveau. J’observe la scène depuis quelques minutes, sans rien faire, pour me faire accepter. Et dans le quartier, même si je n’ai que mon discret Fuji X pro 1 à la main, je ne passe pas inaperçu. Je fais une photo de l’homme qui coupe les cheveux, armé de son peigne et de sa paire de ciseaux. Une seconde image. Je m’apprête à reprendre mon chemin lorsque je le vois « enfourner » ses ciseaux dans le nez du jeune homme. Heureusement qu’il n’a pas éternué. A voir en plein format "Z"

Old-Delhi (Inde) - Ces hommes qui jouent aux cartes sont des chauffeurs de vélos-pousse. Ils sont en pause en attendant un éventuel client. Contrairement à ce que laisse penser le titre, ils ne jouent pas à la belote si j'en crois les cartes qu'ils tiennent en mains. A quoi jouent-ils ? Je n'en sais rien. En Inde, comme dans de nombreux pays asiatiques ou africains, je n'ai jamais rien compris à leurs jeux. Il faut dire que je ne me suis jamais fait expliquer les règles car je ne suis pas joueur par nature. Et pour être tout à fait honnête, ça ne m'intéresse pas. J'ai dû sacrifier aux rites du jeu avec mes enfants quand ils étaient petits pour leur faire plaisir et j'en ai été dégoûté à vie. Quand ils ont été assez grands pour ne plus m'associer à leurs jeux de cartes, ça a été une véritable libération. Ce que je note c'est que ces hommes ne jouent pas d'argent, même de petites sommes. Ce qui est rare dans ces pays.

New-Delhi (Inde) - Ces musiciens vivaient dans le quartier des artistes qui a été rasé pour construire des tours en béton. Aujourd'hui, avec les d'autres familles d'artistes ils ont été relogés dans l'un des immeubles d'une dizaine d'étages. Il faut espérer que les cloisons des appartements soient suffisamment épaisses pour que leurs séances de répétition n'indisposent pas trop le voisinage. Pour lire l'histoire de ce quartier d'artistes cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743762

New-Delhi (Inde) - Viki est mon ami. Quand je l'ai rencontré il n'avait que 16 ans et était cireur de chaussures. Après une descente aux enfers pour avoir sombré dans la drogue, il s'est ressaisi et a repris sa vie en main. Je ne l'ai pas revu depuis 2018, mais j'ai au moins appris lors de mon bref passage à New-Delhi à la fin du mois d'octobre 2023, qu'il avait survécu au Covid. Si vous voulez connaître son histoire, vous pouvez lire l'article en suivant ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743832

Old-Delhi (Inde) - Scène captée dans un quartier musulman de Old-Delhi, non loin du célèbre Fort Rouge. C'est mon copain Wiki qui, à l'époque, était chauffeur de rickshaw qui m'a fait découvrir ce quartier que je ne connaissais pas. J'ai rencontré la première fois Wiki alors qu'il n'avait que 16 ans et qu'il était cireur de chaussures. Après tant d'années, il savait que j'étais sans cesse à la recherche de nouveaux lieux à photographier. Cette scène prise dans une rue spécialisée dans les textiles est un instantané. Je ne sais donc pas ce qui faisait rire cet homme. J'imagine que le commerçant de dos lui avait demandé un tarif prohibitif pour un bout de chiffon !?

New-Delhi (Inde) - Changement de quartier. Cette scène de barbier au travail a été prise dans Main Bazar, l'ancien quartier des grossistes, devenu célèbre dans les années 1970 car fréquenté par tous les routards du monde. Comme on peut le voir, ce "salon de coiffure" est installé au rez-de-chaussée d'un vieil immeuble datant de la présence britannique.

New-Delhi (Inde) - Lors de mon reportage sur la colonie d'artistes en lutte contre les expropriations, la famille de marionnettistes qui a accepté de m'accorder une interview, m'a invité à partager son repas composé de riz et de pain indien (chapati). Cette famille n'est pas la plus pauvre de la colonie car le chef de famille est un maître marionnettiste de grand renom. Il a été invité il y a quelques années pour une tournée européenne et s'est notamment produit en France à Charleville Mézières, dans le cadre du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. Malgré sa réputation désormais internationale, si on lui avait donné le choix, il serait resté dans son bidonville où ses parents en provenance du Rajasthan, étaient venus s'installer en 1950. La jeune femme sur la photo est la belle-fille du maître des marionnettes. Pour lire l'article complet suivez ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743762?t=104126&c=1&s=edit

New-Delhi (Inde) - L'un des leaders de l'opposition au projet de réaménagement-urbain qui prévoyait de raser la colonie d'artistes de rue pour y implanter des immeubles en béton. Pour lire l'article complet suivez ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743762?t=104126&c=1&s=edit

New-Delhi (Inde) - La femme du marionnettiste de la colonie d’artistes de Kathputli, met la dernière main aux marionnettes que son mari va vendre aux touristes de Connaught place. Ce sont les mêmes marionnettes avec lesquelles la famille se produit dans la rue ou sur scène. Comme les temps dont durs pour cette famille qui va être expropriée de sa maison, la vente de ces « poupées » faites de bois et de soie, est devenue une nécessité pour améliorer l’ordinaire. Pour lire l'article complet cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743762?t=104126&c=1&s=edit

New-Delhi (Inde) - Cette photo a été prise dans le colonie de Kathputli, un bidonville qui habilitait plus de 2.000 familles d'artistes de rue. Nous sommes en 2017, et malgré l'opposition des artistes au projet de réaménagement urbain qui prévoyait la destruction du bidonville, certains habitants commençaient à céder aux pressions musclées des promoteurs en vendant leur maison. Dès qu'une famille passait un accord avec les promoteurs, les bulldozers détruisaient immédiatement la maisonnette. Comme le camp de transit n'étant pas encore opérationnel pour les reloger provisoirement, les anciens propriétaires étaient contraints à rester sur place en continuant à vivre sur les ruines de leur maison. Selon l'hebdomadaire Time of India, les famille ont commencé à être relogés fin 2023. Pour lire l'article complet cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4743762?t=104126&c=1&s=edit

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New-Delhi (Inde) - Cet homme est un artiste de rue. Un marionnettiste. Il fait partie d'une longue lignée de saltimbanques allant du montreur d'ours (aujourd'hui interdit), au cracheur de feu, en passant par des équilibristes, des lanceurs de couteaux ou des avaleurs de sabres. Je l'ai rencontré quand je faisais un reportage sur une "colonie" d'artistes qui vivaient dans un quartier de New-Delhi, menacé par des promoteurs. Les artistes étaient attachés à leur quartiers et organisaient de nombreuses manifestations pour alerter l'opinion publique et refuser d'être relogés dans immeubles. Quand j'ai rencontré ce marionnettiste, l'un des leaders du mouvement de protestation, plusieurs artistes avaient déjà accepté l'argent des promoteurs pour vendre leur maison. Je n'ai plus de nouvelles, mais je pense que le vieux quartier a désormais disparu, faisant place à des tours pour la classe aisée. Cette photo a été prise dans la maison du marionnettiste.

Varanasi (Inde) C- Pour faire suite à la photo et à la légende d'hier, cette photo démontre qu'il y a une activité économique dans les bidonvilles indiens. Ce coiffeur à installé son salon contre le mur qui sépare le bidonville des voies ferrées de la principale gare de Varanasi. La cloison rouge à l'arrière plan est en bois. Elle sert de séparation avec une épicerie. Et derrière moi se trouve une cuisine style fast-food à l'indienne. Un ensemble de petits commerces que l'on pourrait assimiler à une petite galerie marchande. Le coiffeur, comme son client, vivent dans le bidonville. Ce qui n'empêche pas le jeune garçon de vouloir une coiffure à la mode chez les adolescents et les jeunes adultes indiens.

Varanasi (Inde) - Ces charmantes jeunes filles voulaient être photographiées. Comment refuser, même si je ne suis pas un adepte de la photo de groupe. Ça leur faisait tellement plaisir. Vous le remarquez, elles sont plutôt bien habillées pour des résidentes d'un bidonville. Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire à plusieurs reprises, les bidonvilles indiens sont partiellement occupés par des gens qui ont un travail (commerçants, petits fonctionnaires, chauffeurs de taxis etc.) qui n'ont pas les moyens de se loger ailleurs, en raison de la spéculation foncière. Ces demoiselles sont les filles d'artisans. Le père de celle qui est à gauche retape des voitures-épaves qu'il revend. Ces familles ont le "privilège" de résider dans des maisons en dur comme on peut le voir à l'arrière-plan. Familles qui ne vivent pas sur un tas d'or pour autant. Et il ne faut pas oublier que la majorité des habitants du bidonville vivent quand même dans des baraquements sommaires faits de bois, de bâches et de cartons.