Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Varanasi

Entre tradition et modernité

09 Jan 2024 41 18 195
Varanasi (Inde) - L'Inde est un pays paradoxal. Ici, les castes, même si elles sont désormais interdites, régissent toujours le quotidien des Indiens. En principe, les membres d'une caste ne se mélange pas avec les autres, surtout s'il s'agit de castes inférieures. Mais quand il s'agit d'aller prier au temple ou se baigner dans les eaux sacrée du Gange, la tenue vestimentaire traditionnelle nivèle le statut social. Hormis son smartphone, qui pourrait penser que ce jeune homme est ingénieur dans l'aéronautique ?L'homme à l'extrême gauche vêtu de bleu et de jaune est directeur d'une grande agence bancaire de Calcutta. Dans quelques minutes ils iront prier dans le Gange au coude à coude avec des intouchables, la castes inférieure des parias. La différenciation sociale reprendra ses droit quand ces hommes auront revêtu leurs habits occidentaux.

Coiffeur de bidonville

22 Nov 2023 43 16 276
Varanasi (Inde) C- Pour faire suite à la photo et à la légende d'hier, cette photo démontre qu'il y a une activité économique dans les bidonvilles indiens. Ce coiffeur à installé son salon contre le mur qui sépare le bidonville des voies ferrées de la principale gare de Varanasi. La cloison rouge à l'arrière plan est en bois. Elle sert de séparation avec une épicerie. Et derrière moi se trouve une cuisine style fast-food à l'indienne. Un ensemble de petits commerces que l'on pourrait assimiler à une petite galerie marchande. Le coiffeur, comme son client, vivent dans le bidonville. Ce qui n'empêche pas le jeune garçon de vouloir une coiffure à la mode chez les adolescents et les jeunes adultes indiens.

Les filles du bidonville

21 Nov 2023 42 19 296
Varanasi (Inde) - Ces charmantes jeunes filles voulaient être photographiées. Comment refuser, même si je ne suis pas un adepte de la photo de groupe. Ça leur faisait tellement plaisir. Vous le remarquez, elles sont plutôt bien habillées pour des résidentes d'un bidonville. Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire à plusieurs reprises, les bidonvilles indiens sont partiellement occupés par des gens qui ont un travail (commerçants, petits fonctionnaires, chauffeurs de taxis etc.) qui n'ont pas les moyens de se loger ailleurs, en raison de la spéculation foncière. Ces demoiselles sont les filles d'artisans. Le père de celle qui est à gauche retape des voitures-épaves qu'il revend. Ces familles ont le "privilège" de résider dans des maisons en dur comme on peut le voir à l'arrière-plan. Familles qui ne vivent pas sur un tas d'or pour autant. Et il ne faut pas oublier que la majorité des habitants du bidonville vivent quand même dans des baraquements sommaires faits de bois, de bâches et de cartons.