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Le café du Palais REIMS


L’histoire a commencé avec Louis Millet, cadet d’une famille d’agriculteurs auvergnats, qui part gagner sa vie à Paris dans les années 1920.
Après s’être essayé, sans succès, à la conduite d’un taxi, il se retrouve garçon de café. Bientôt il souhaite posséder sa propre affaire. Direction Reims, où il acquiert un petit café de quartier, Le Tout Va Mieux, rue du Mont d’Arène.
Jeanne, sa femme, la Parisienne a vite compris que la clef d’un commerce prospère était l’emplacement.Ils achètent donc en centre-ville, en 1930, le Café du Grand Théâtre, rebaptisé ensuite Café du Palais. Avec ses deux billards Hénin, son buffet froid, ses escargots et ses huîtres, l’affaire tourne rond et attire déjà toute la société rémoise. Jeanne, la grand-mère maternelle, trônait alors derrière la caisse, régentant son petit monde et son Louis de mari.
Après la mort prématurée de Louis, Jeanne dirige le café d’une main de fer. Sa fille, Suzanne est remarquée par Robert Vogt, fils de pharmacien et futur époux de l’unique fille Millet. Robert est enseignant au lycée de Reims puis surveillant général au lycée Saint-Louis, à Paris.
Son fils Jean-Louis semble attiré par la restauration. Le voilà durant trois ans à l’école hôtelière de Paris où il hante les caves de jazz. Puis en 1960, il est stagiaire dans un palace à Londres. Il y rencontre Annick, une Bretonne, fille de pharmacien et étudiante en langues. En 1965, Jeanne lui transmet l’entreprise familiale. Entreprise qu’il va aménager petit à petit, au gré de ses coups de cœur.
Là le salon kitsch de la grand-mère paternelle, ici les vieilles banquettes du Tout va mieux, un dessin de Marc Chagall, un portrait de Daniel Humair par Gérard Rondeau, une aquarelle de Luc Simon, un pastel de David Tremlett, un dessin de Anne Craven, une épreuve d’artiste de Paul Rebeyrolle, une sculpture de Florence Kutten et une grande œuvre de Christian Lapie.
Au plafond, un vitrail datant de 1928, du maître verrier Jacques Simon a trouvé sa place. Il s’agit d’une importante verrière. C’est la belle époque, la mode est à l’art déco : motifs stylisés et interprétation moderniste de la nature. Cette verrière est une illustration traditionnelle de ce courant. Elle représente la voûte céleste. Des oiseaux mauves y encadrent des nuages indigos aux rondeurs généreuses.
Aujourd’hui, certaines couleurs de ce vitrail sont introuvables. Benoît Marq, petit fils du verrier a offert la gouache ayant servi d’étude pour sa réalisation. Par ailleurs, Luc Simon, fils du célèbre artiste, et peintre lui même, exposa au Café du Palais. De nombreuses manifestations se sont déroulées dans cette maison : concerts de jazz, défilés de mode, projections de films de Georges Méliès.
L’Art Déco semble très bien s’accommoder de cet intérieur hétéroclite, aujourd’hui repris par Isabelle, Sébastien, et leurs enfants, Marie et Louis, la cinquième génération de la famille Vogt.
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Après s’être essayé, sans succès, à la conduite d’un taxi, il se retrouve garçon de café. Bientôt il souhaite posséder sa propre affaire. Direction Reims, où il acquiert un petit café de quartier, Le Tout Va Mieux, rue du Mont d’Arène.
Jeanne, sa femme, la Parisienne a vite compris que la clef d’un commerce prospère était l’emplacement.Ils achètent donc en centre-ville, en 1930, le Café du Grand Théâtre, rebaptisé ensuite Café du Palais. Avec ses deux billards Hénin, son buffet froid, ses escargots et ses huîtres, l’affaire tourne rond et attire déjà toute la société rémoise. Jeanne, la grand-mère maternelle, trônait alors derrière la caisse, régentant son petit monde et son Louis de mari.
Après la mort prématurée de Louis, Jeanne dirige le café d’une main de fer. Sa fille, Suzanne est remarquée par Robert Vogt, fils de pharmacien et futur époux de l’unique fille Millet. Robert est enseignant au lycée de Reims puis surveillant général au lycée Saint-Louis, à Paris.
Son fils Jean-Louis semble attiré par la restauration. Le voilà durant trois ans à l’école hôtelière de Paris où il hante les caves de jazz. Puis en 1960, il est stagiaire dans un palace à Londres. Il y rencontre Annick, une Bretonne, fille de pharmacien et étudiante en langues. En 1965, Jeanne lui transmet l’entreprise familiale. Entreprise qu’il va aménager petit à petit, au gré de ses coups de cœur.
Là le salon kitsch de la grand-mère paternelle, ici les vieilles banquettes du Tout va mieux, un dessin de Marc Chagall, un portrait de Daniel Humair par Gérard Rondeau, une aquarelle de Luc Simon, un pastel de David Tremlett, un dessin de Anne Craven, une épreuve d’artiste de Paul Rebeyrolle, une sculpture de Florence Kutten et une grande œuvre de Christian Lapie.
Au plafond, un vitrail datant de 1928, du maître verrier Jacques Simon a trouvé sa place. Il s’agit d’une importante verrière. C’est la belle époque, la mode est à l’art déco : motifs stylisés et interprétation moderniste de la nature. Cette verrière est une illustration traditionnelle de ce courant. Elle représente la voûte céleste. Des oiseaux mauves y encadrent des nuages indigos aux rondeurs généreuses.
Aujourd’hui, certaines couleurs de ce vitrail sont introuvables. Benoît Marq, petit fils du verrier a offert la gouache ayant servi d’étude pour sa réalisation. Par ailleurs, Luc Simon, fils du célèbre artiste, et peintre lui même, exposa au Café du Palais. De nombreuses manifestations se sont déroulées dans cette maison : concerts de jazz, défilés de mode, projections de films de Georges Méliès.
L’Art Déco semble très bien s’accommoder de cet intérieur hétéroclite, aujourd’hui repris par Isabelle, Sébastien, et leurs enfants, Marie et Louis, la cinquième génération de la famille Vogt.
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Un belle histoire familiale qui continue.
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