Créations Cécile Collard et Fabien Goffinet
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ILE D'AIX


Dix-neuf ans qu'un tel événement n'avait pas déferlé sur l'île d' Aix ! L'entrée en service du bac « Île d'Aix II », le 18 février prochain entre la pointe de la Fumée et le petit port de la rade, ouvre une nouvelle page de l'histoire écrite entre la plus méridionale des îles du Ponant et la Grande Terre, comme les anciens nommaient le continent.
Depuis le lancement du « Pierre Loti », en 1992, aucun nouveau bac n'avait fait ce trajet de près de 6 kilomètres. L'« Île d'Aix II » arrive ainsi en remplacement de l'« Île d'Aix » que les ACRP, les anciens chantiers navals de la Pallice, avaient construit en 1966. En dépit de son parfait entretien, le doyen de la flotte est arrivé au terme de sa carrière. Elle aura duré quarante-quatre ans.
Une retraite méritée
Sa mécanique Poyaud ferait pourtant rêver des connaisseurs, malgré ses 80 000 à 90 000 heures de bons et loyaux services. Mais « les travaux trop lourds à réaliser, pour qu'il réponde aux exigences du Bureau Veritas et du Centre de sécurité des navires, ont conduit le Conseil général à délibérer pour la construction d'un nouveau bac, en 2007 », indique Didier Loriou, chef du service des ports au Conseil général. Car c'est le Département qui est propriétaire de ces bacs, et c'est la société Fouras-Aix (groupe Veolia) qui les exploite dans le cadre d'une délégation de service public. Ce contrat d'affermage expire en 2023.
Pour Philippe Moreau, le responsable technique de l'exploitant, « L'"Île d'Aix" n'a pas volé sa retraite. C'est un bateau fatigué, mais surtout obsolète. Des wc à la turque, une alimentation électrique en 110 volts en continu qui est impossible à réparer et des problèmes d'entretien énormes… »
Plus de trois ans sont passés entre la décision politique et la livraison du navire. Il s'est agi de définir les attentes, mettre les bureaux d'études et les chantiers en compétition, enfin construire le bac. Un bateau dont l'histoire s'écrivait dans la tourmente de l'actualité, avant même la pose de sa première tôle : c'était à l'époque du naufrage du chantier naval rochelais Gamelin, consécutif au suicide de son dirigeant Joël Gamelin, à la fin de l'année 2008. Cette entreprise spécialisée dans les constructions navales en aluminium s'était positionnée pour remporter ce marché public.
Mais le dossier a évolué. L'acier a finalement été préféré à l'aluminium pour la coque. Un matériau moins vulnérable aux manœuvres d'accostage répétées. C'est en 2009 que les dés ont été définitivement jetés. Tandis que les deux derniers bacs, l'« Île d'Aix » et le « Pierre Loti », avaient vu le jour à La Rochelle, le dernier-né de la famille serait donc mis à l'eau en Bretagne.
L'héritier est bien né. Les marins gardent toutefois une prudente réserve tant qu'ils ne l'ont pas pleinement éprouvé sur le trajet. « Le convoyage par mer depuis Douarnenez - fin janvier - s'est très bien passé. Mais il faut encore un peu de temps pour voir ce qu'il vaut sur la ligne », commente ainsi Jean-François Vitet, l'un des trois capitaines de bac de la société Fouras-Aix.
L'appel d'offres pour ce marché de 3,4 millions a été remporté par le chantier finistérien Gléhen. Quatre constructeurs étaient en lice (1).
La première soudure a été réalisée en décembre 2009. Un an plus tard, le 16 décembre dernier, un navire de 34,30 m touchait l'eau. L'« Île d'Aix II » a une capacité de chargement de véhicules de 20 tonnes. Ses 300 passagers prennent place dans le salon ouvert du pont supérieur, ou dans le salon couvert, un espace éclairé de larges baies vitrées pour profiter du paysage durant les vingt à vingt-cinq minutes de traversée. La passerelle érigée sur l'avant confère à l'« Île d'Aix II » sa ligne plutôt agréable qui le distingue de ses grands frères.
Moins gourmand en gazole
Son accès est conçu pour que les passagers ne passent pas devant les véhicules à l'embarquement et au débarquement. La sécurité est une priorité qui a guidé les opérations au chantier, comme l'accessibilité aux personnes handicapées.
L'« Île d'Aix » naviguera avec quatre marins à bord : le capitaine, un mécanicien et deux matelots.
Et puis il y a dans le ventre du navire ce que seuls les spécialistes savent apprécier : une motorisation performante, c'est-à-dire moins gourmande en gazole. « Il est donné pour une consommation de 125 litres à l'heure à pleine vitesse et 95 % de charge. 125 litres pour ses deux moteurs de propulsion et le moteur du groupe, ce qui représente la consommation d'un seul des moteurs du "Pierre Loti" », se réjouit Philippe Moreau.
Le bac produit aussi de l'énergie renouvelable pour ses consommations propres. Ses deux éoliennes et ses panneaux solaires rechargent les batteries, et notamment celle qui alimente un système original de ventilation et de déshumidification du compartiment machine et de la passerelle, quand le bac est à l'arrêt. C'est-à-dire huit mois sur douze, car, selon le tableau de marche actuel de la société Fouras-Aix, l'« Île d'Aix II » n'effectuera la liaison qu'en été, et en remplacement du « Pierre Loti », lors de ses révisions techniques, au printemps.
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Depuis le lancement du « Pierre Loti », en 1992, aucun nouveau bac n'avait fait ce trajet de près de 6 kilomètres. L'« Île d'Aix II » arrive ainsi en remplacement de l'« Île d'Aix » que les ACRP, les anciens chantiers navals de la Pallice, avaient construit en 1966. En dépit de son parfait entretien, le doyen de la flotte est arrivé au terme de sa carrière. Elle aura duré quarante-quatre ans.
Une retraite méritée
Sa mécanique Poyaud ferait pourtant rêver des connaisseurs, malgré ses 80 000 à 90 000 heures de bons et loyaux services. Mais « les travaux trop lourds à réaliser, pour qu'il réponde aux exigences du Bureau Veritas et du Centre de sécurité des navires, ont conduit le Conseil général à délibérer pour la construction d'un nouveau bac, en 2007 », indique Didier Loriou, chef du service des ports au Conseil général. Car c'est le Département qui est propriétaire de ces bacs, et c'est la société Fouras-Aix (groupe Veolia) qui les exploite dans le cadre d'une délégation de service public. Ce contrat d'affermage expire en 2023.
Pour Philippe Moreau, le responsable technique de l'exploitant, « L'"Île d'Aix" n'a pas volé sa retraite. C'est un bateau fatigué, mais surtout obsolète. Des wc à la turque, une alimentation électrique en 110 volts en continu qui est impossible à réparer et des problèmes d'entretien énormes… »
Plus de trois ans sont passés entre la décision politique et la livraison du navire. Il s'est agi de définir les attentes, mettre les bureaux d'études et les chantiers en compétition, enfin construire le bac. Un bateau dont l'histoire s'écrivait dans la tourmente de l'actualité, avant même la pose de sa première tôle : c'était à l'époque du naufrage du chantier naval rochelais Gamelin, consécutif au suicide de son dirigeant Joël Gamelin, à la fin de l'année 2008. Cette entreprise spécialisée dans les constructions navales en aluminium s'était positionnée pour remporter ce marché public.
Mais le dossier a évolué. L'acier a finalement été préféré à l'aluminium pour la coque. Un matériau moins vulnérable aux manœuvres d'accostage répétées. C'est en 2009 que les dés ont été définitivement jetés. Tandis que les deux derniers bacs, l'« Île d'Aix » et le « Pierre Loti », avaient vu le jour à La Rochelle, le dernier-né de la famille serait donc mis à l'eau en Bretagne.
L'héritier est bien né. Les marins gardent toutefois une prudente réserve tant qu'ils ne l'ont pas pleinement éprouvé sur le trajet. « Le convoyage par mer depuis Douarnenez - fin janvier - s'est très bien passé. Mais il faut encore un peu de temps pour voir ce qu'il vaut sur la ligne », commente ainsi Jean-François Vitet, l'un des trois capitaines de bac de la société Fouras-Aix.
L'appel d'offres pour ce marché de 3,4 millions a été remporté par le chantier finistérien Gléhen. Quatre constructeurs étaient en lice (1).
La première soudure a été réalisée en décembre 2009. Un an plus tard, le 16 décembre dernier, un navire de 34,30 m touchait l'eau. L'« Île d'Aix II » a une capacité de chargement de véhicules de 20 tonnes. Ses 300 passagers prennent place dans le salon ouvert du pont supérieur, ou dans le salon couvert, un espace éclairé de larges baies vitrées pour profiter du paysage durant les vingt à vingt-cinq minutes de traversée. La passerelle érigée sur l'avant confère à l'« Île d'Aix II » sa ligne plutôt agréable qui le distingue de ses grands frères.
Moins gourmand en gazole
Son accès est conçu pour que les passagers ne passent pas devant les véhicules à l'embarquement et au débarquement. La sécurité est une priorité qui a guidé les opérations au chantier, comme l'accessibilité aux personnes handicapées.
L'« Île d'Aix » naviguera avec quatre marins à bord : le capitaine, un mécanicien et deux matelots.
Et puis il y a dans le ventre du navire ce que seuls les spécialistes savent apprécier : une motorisation performante, c'est-à-dire moins gourmande en gazole. « Il est donné pour une consommation de 125 litres à l'heure à pleine vitesse et 95 % de charge. 125 litres pour ses deux moteurs de propulsion et le moteur du groupe, ce qui représente la consommation d'un seul des moteurs du "Pierre Loti" », se réjouit Philippe Moreau.
Le bac produit aussi de l'énergie renouvelable pour ses consommations propres. Ses deux éoliennes et ses panneaux solaires rechargent les batteries, et notamment celle qui alimente un système original de ventilation et de déshumidification du compartiment machine et de la passerelle, quand le bac est à l'arrêt. C'est-à-dire huit mois sur douze, car, selon le tableau de marche actuel de la société Fouras-Aix, l'« Île d'Aix II » n'effectuera la liaison qu'en été, et en remplacement du « Pierre Loti », lors de ses révisions techniques, au printemps.
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