60- Parc J.J. Rousseau à Ermenonville - Oise

Un château d'origine médiévale réaménagé à toutes les époques. Résidence du Marquis de Girardin. Invité par le Marquis à visiter le domaine, J.J. Rousseau décède lors de son séjour à Ermenonville le 2 juillet 1778.

Une fabrique du XIXe s. qui donnait accès au canotage sur le lac. La colonne est un vestige du péristyle de l'ancienne brasserie aujourd'hui disparue.

Le fronton de cette fabrique du XVIIIe s. a disparu. On y recueillait en hiver la glace des étangs gelés. La glace empilée et stockée dans ce puits parfaitement isolé permettait la conservation des aliments et la fabrication des sorbets durant les mois d'été.

Situé en bordure de la prairie arcadienne, cette tombe est celle de Frédéric Meyer, peintre strasbourgeois et précepteur du marquis de Girardin.

Texture Anna Lenabem. Le Parc J.J. Rousseau est un aménagement du XVIIIe s. du Marquis de Girardin. C'est un parc paysager de 60 ha (200 ha à l'origine), reflet de l'esprit du siècle des Lumières qui redéfinit la relation de l'homme à la nature. Aménagé avec le concours d'Hubert Robert, le jardin s'inspire des peintures de Nicolas Poussin, Claude le Lorrain et d'Hubert Robert. Le parc comportait plus d'une cinquantaine de Fabriques. Il en reste moins d'une vingtaine souvent très simples où le symbolisme et l'intégration au paysage priment. Le nom du Parc est attribué en hommage à J.J. Rousseau qui y décède lors de sa visite au Domaine en 1778. Le Parc devient alors un lieu de pèlerinage de l'Europe littéraire et politique. J.J. Rousseau est inhumé dans l'Île des Peupliers avant qu'il ne soit transféré au Panthéon par la Convention.

Au premier plan le cénotaphe de J.J. Rousseau. Son tombeau est au Panthéon depuis son transfert sous la Convention.

Au premier plan le cénotaphe de J.J. Rousseau. Son tombeau est au Panthéon depuis son transfert sous la Convention.

Un pont fait de Robiniers Faux-Acacias

Ancien stand de tir à l'arc (XVIIIe s.)