HelenaPF's photos
29 Aug 2021
36 favorites
16 comments
La nuit je mens Effrontément J'ai dans les bottes des montagnes de questions Où subsiste encore ton écho
youtu.be/o85WUSqwoeU
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murennes
J'ai fait l'amour
J'ai fait le mort
T'étais pas née
À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d'eau
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison
Dans cette boite crânienne
Tes pensées, je les faisais miennes
T'accaparer, seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque, un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous, dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murennes
J'ai fait l'amour
J'ai fait le mort
T'étais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
08 Aug 2021
43 favorites
17 comments
Jamais, aux sons de la musique de nos respirations, je n'ai autant eu le désir de mourir De faner à jamais sur son corps brûlant...
youtu.be/sf5NkdJpNXo
Il vit dans son regard, au sein du grand ciel noir,
Pour quelque temps encor, briller un peu d'espoir.
La terre retrouver, comme un souffle de vie,
L'étincelle d'amour, à lui, un jour ravie
118185020
30 Jul 2021
41 favorites
21 comments
Tu es la mise à feu de mon silence où s’accroche ton regard vert....
De l'amitié à un amour qui enfièvre
il n'y aurait que ce baiser qui se glisse
doucement d'une joue à des lèvres,
porte ouverte sur de savoureux délices.
De la communion à une folle passion
il ne suffirait que ces bras qui basculent,
de simples accolades en de grandes effusions
préludes à des corps à corps au crépuscule.
Du badinage à un grand embrasement
il ne faudrait que ces âmes qui déclament
sur un concerto de flamboyants serments,
mélodie ardente aux torrides gammes.
De notre sérénité à cet incendie
il n'y aurait qu'un de ces coeurs qui s'avance,
lequel poussera la porte de ses envies,
qui le premier écrira cette romance ?
youtu.be/_ZxSmP0OKZA
Symphonie N°1 de Ludwig von Beethoven (Finale)
"Donne-moi tes larmes" dédiée à Pierre Sonrier
Bette Midler - The Rose (sous titrage en Français.)
www.youtube.com/watch?v=WBRAsphVwiU
12 Jul 2021
45 favorites
19 comments
Tourbillon me pardonne de n’être que ta soie qui s’abandonne encore au souffle, chrysalide, qui lentement se déchire...
youtu.be/SQNymNaTr-Y
Berce mes yeux de rêves, Sheherazade assoupie,
plus amour quand ta plume s’exhale si fine après
avoir coulé ma vie dans l’ambre de l’émoi
où l’or qui tend ma peau, exacerbe désir,
qui monte et redescend le long de ma colonne
en un doux bercement quand frissonne mon corps
et libère à regret des volutes en soupir.
With:
29 Jul 2011
50 favorites
45 comments
Pour vous remercier tous mes amis de vos visites tant appréciées
Dix ans déjà! Merci à tous ceux qui sont toujours là fidèles et présents! Tendresse
02 Jul 2021
34 favorites
16 comments
La solitude, comme une pluie, monte de la mer à la rencontre des soirs, elle va jusqu’au ciel qui toujours la possède
"La solitude est comme une pluie
Elle monte de la mer à la rencontre des soirs,
Des plaines, qui sont lointaines et dispersées
elle va jusqu’au ciel qui toujours la possède
et là du ciel elle retombe sur la ville
Elle se déverse sur les heures indifférenciées
lorsque les rues se tournent vers le matin
Et lorsque les corps qui ne se sont pas trouvés
se détachent l’un de l’autre abusés et tristes
Et lorsque les humains qui se haïssent
sont obligés de coucher ensemble dans un même et seul lit
Alors la solitude s’en va dans les fleuves"
Rainer Maria Rilke
youtu.be/anh59_Q212A