HelenaPF en pause's photos
Je l'ai cherchée partout, j'ai dessiné son corps..........
A partir d'une peinture de Bouguereau
http://www.youtube.com/watch?v=1k1PXm24lV8&videos=6r9eDZFIIXY
Je l'ai cherchée partout j'ai fait le tour du monde
De Venise à Java de Manille à Hankor
De Jeanne à Victoria de Vénus en Joconde
Je ne l'ai pas trouvée et je la cherche encore
Je ne connais rien d'elle et pourtant je la vois
J'ai inventé son nom j'ai entendu sa voix
J'ai dessiné son corps et j'ai peint son visage
Son portrait et l'amour ne font plus qu'une image
Elle a cette beauté des filles romantiques
Et d'un Botticelli le regard innocent
Son profil est celui de ces vierges mythiques
Qui hantent les musées et les adolescents
Sa démarche ressemble aux souvenirs d'enfant
Qui trottent dans ma tête et dansent en rêvant
Sur son front, ses cheveux sont de l'or en bataille
Que le vent de la mer et le soleil chamaillent
Je pourrais vous parler de ses yeux, de ses mains
Je pourrais vous parler d'elle jusqu'à demain
Son amour, c'est ma vie mais à quoi bon rêver?
Je l'ai cherchée partout je ne l'ai pas trouvée
Il pourrait nous parler de ses yeux, de ses mains
Il pourrait nous parler d'elle jusqu'à demain
Son amour, c'est sa vie mais à quoi bon rêver?
Il l'a cherchée partout il ne l'a pas trouvée
Est-elle loin d'ici? Est-elle près de moi?
Je n'en sais rien encore mais je sais qu'elle existe
Est-elle pécheresse ou bien fille de roi?
Que m'importe son sang puisque je suis artiste
Et que l'amour dicte sa loi
C'est pour une aventure Que nous inventions Plus la mer était dure Et mieux nous vivions Et quand au soir tranquille On se retrouvait Magique et facile Cet air nous berçait
Les amis d'autrefois
S'ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler
Nous n'étions, nous n'étions
Qu'à peine moins vieux
Nous avions, nous avions
Envie d'être heureux
Et s'il y avait la mer
S'il y avait le vent
Un ciel toujours couvert
Et puis nos vingt ans
C'est pour une aventure
Que nous inventions
Plus la mer était dure
Et mieux nous vivions
Et quand au soir tranquille
On se retrouvait
Magique et facile
Cet air nous berçait
Oh souvenez-vous-en
N'oubliez pas trop
J'ai glissé nos vingt ans
Dans ces quelques mots
Croyez-vous, croyez-vous
Qu'on oublie son cœur ?
Avec vous, avec vous
J'ai compris le bonheur
Nos rires, nos folies
Sur un fond de ciel
Notre île était jolie
La mer était belle
Nous avions encore l'âge
D'aimer pour de vrai
Et de tous ces naufrages
Nos cœurs se riaient
Mais Dieu que c'est dommage
Vous avez grandi
Vous n'êtes plus sauvages
Que le samedi
Mes amis d'autrefois
Nous voici au sec
Nous rêvons quelquefois
De l'île Drenec
Il fallait, il fallait
Naviguer sans plus
Si j'avais, si j'avais
Oh si j'avais su
Je m'y serais noyée
Pour ne pas vieillir
Pour ne jamais changer
Pour n'en plus partir
Mes amis que j'appelle
Mes amis perdus
Dieu que la mer est belle
Quand on n'navigue plus
Oh que la mer me manque
Que la mer est loin
Oui la mer me flanque
Un fameux coup de chien
Les amis d'autrefois
S'ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler
Où sont donc mes espoirs?
Si vous la rencontrez bizarrement parée
Traînant dans le ruisseau un talon déchaussé
Et la tête et l'oeil bas comme un pigeon blessé
Monsieur, ne crachez pas de juron ni d'ordure
Au visage fardé de cette pauvre impure
Que déesse famine a par un soir d'hiver
Contrainte à relever ses jupons en plein air
Cette bohème-là, c'est mon bien, ma richesse
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse...
(Charles Baudelaire)
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les yeux cernés
Par les années
Par les amours
Au jour le jour
La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent, mais
Trop mal donnés
Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu'une
Tâche de lune
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d'amour
Ne portent pas
Le nom d'appas
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos vouté
Semble porter
Des souvenirs
Qu'elle a dû fuir
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Ne riez pas
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son cur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure
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