Chat mystérieux et séraphique
Joyeuses Pâques
Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux
Les sorcières de Salem d'Arthur Miller
un petit poisson.....
Le bonheur par Berry
Vivendo Sem Mim
"Hey Grandpa, come see the kittens."
Valse de Melody Nelson à Valserine
Il y a tant d'amour en toi
You show more love than words could tell
Requiem de Fauré (agnus Dei)
J'ai tant à te dire...A Sylvie
Tu es belle ma gazelle opaline...
Le monde selon Garp de John Irving
Lolita de Vladimir Nabokov
Paradisiers Japonais
Dans l'oeil du cyclone, se perdre..........
"All by myself " par Jamie O'Neal
Quand on aura pomme croquée....
"Fleurs de méninges" par Serge Reggiani
Chachacha
"La Califfa" par Sarah Brightman -
Concerto pour violon de Brahms
Femmes par Julien Clerc
Najda inquiète
Najda 13 ans pour Anny et Sylvie
De ton calice émanent de subtiles parfums
Je garde en ma mémoire la tiédeur de ta bouche et…
Après l'amour de Charles Aznavour
"Les liaisons dangereuses" de Stephen Frears
"A peine" de Barbara
J'ai des éclats d'amour d'Anny Ayraud
La Moldau de Smetana
Canto nero par Ofra Haza
Joyeux anniversaire mon Dad
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Valse à l'envers
Voyage ensoleillé de tes yeux à mon coeur
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Offrande de Tony Truand


Illustration à partir d'une statue de Solenn Hart
http://www.terredamour.com
Viens heurter de ton pas le galet de mon coeur
Viens baiser de ton givre mon visage de pierre
Aspire dans ce chant de tremblantes liqueurs
Des rêves éblouis nagent sous ta paupière
Nous marchons toi et moi dans la campagne hantée
Etonnés d'entendre dans la tresse des bois
Sous des masques sans nom des paroles apportées
D'époques où chuchotait la nature aux abois
Confuses sentences de la sève et du vent
Couche-toi près de moi écoutons cet automne
Puis j'éteins dans le soir charmé d'un ciel vivant
Sur ta lèvre noyée un souffle qui frissonne
Tu t'effraies vaguement en cette heure effacée
D'un relief étranger des choses familières
Un mystère animé en ces ombres baissées
Inquiète ton iris d'une fauve lumière
Alors le ciel ferme ses dernières rougeurs
Et la lune égoutte son sein flasque aux ramilles
Ta nuque s'agace d'un baiser voyageur
Tout gicle de parfums et tout se déshabille
Il descend des rameaux une moiteur fatale
Des alcools entêtants dilatent ta pupille
De l'amour circulant sens lever le métal
Sous le mufle des fleurs une haleine fourmille
Au dégel des soleils engourdis dans tes reins
Nos lèvres complices trempent à l'âcre désir
Et ton ventre grêlé de saccades d'airain
Egraine la grenade éclatée du plaisir
Nos corps nouent leurs aveux et nos esprits divaguent
Des frissons sur ta peau frisent sous mes baisers
Et ta hanche balance à l'ourlet de sa vague
La caresse palmée de nos chairs épousées
Tu voues tes flancs repus aux exquises paresses
Roulant ta tête folle en des fêtes sonores
Nous laissons cet automne jonché de nos caresses
Et nos serments enfuis aux furtives aurores
Le soleil a sonné sa cymbale de cuivre
Une aube décochée vient percer la ramure
Lors je te dis adieu puisqu'il nous faut bien vivre
Vois-tu la rouille ocrer la forêt en armure
Sur mes draps épaissit la fleur crépusculaire
De ton ressouvenir et dans l'ombre rayée
L'onde de tes cheveux joue d'un rayon solaire
Des seins de lave affleurent entre mes oreillers
Où fuir ce ciel athée qu'une clarté dévaste
Tes yeux dardent en l'azur leurs insolentes vagues
Les étoiles immobiles ont cloué ton corps vaste
A-t-on comme l'amour serti l'adieu en bague
Pour toi les hameaux bleus que les chemins emportent
La vertèbre du vent dans les blés vagabonds
Les forêts entrouvertes et leurs milliers de portes
Mon coeur dans sa poitrine et son dernier rebond
Tony Truand
https://www.test.ipernity.com/blog/115938
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Viens heurter de ton pas le galet de mon coeur
Viens baiser de ton givre mon visage de pierre
Aspire dans ce chant de tremblantes liqueurs
Des rêves éblouis nagent sous ta paupière
Nous marchons toi et moi dans la campagne hantée
Etonnés d'entendre dans la tresse des bois
Sous des masques sans nom des paroles apportées
D'époques où chuchotait la nature aux abois
Confuses sentences de la sève et du vent
Couche-toi près de moi écoutons cet automne
Puis j'éteins dans le soir charmé d'un ciel vivant
Sur ta lèvre noyée un souffle qui frissonne
Tu t'effraies vaguement en cette heure effacée
D'un relief étranger des choses familières
Un mystère animé en ces ombres baissées
Inquiète ton iris d'une fauve lumière
Alors le ciel ferme ses dernières rougeurs
Et la lune égoutte son sein flasque aux ramilles
Ta nuque s'agace d'un baiser voyageur
Tout gicle de parfums et tout se déshabille
Il descend des rameaux une moiteur fatale
Des alcools entêtants dilatent ta pupille
De l'amour circulant sens lever le métal
Sous le mufle des fleurs une haleine fourmille
Au dégel des soleils engourdis dans tes reins
Nos lèvres complices trempent à l'âcre désir
Et ton ventre grêlé de saccades d'airain
Egraine la grenade éclatée du plaisir
Nos corps nouent leurs aveux et nos esprits divaguent
Des frissons sur ta peau frisent sous mes baisers
Et ta hanche balance à l'ourlet de sa vague
La caresse palmée de nos chairs épousées
Tu voues tes flancs repus aux exquises paresses
Roulant ta tête folle en des fêtes sonores
Nous laissons cet automne jonché de nos caresses
Et nos serments enfuis aux furtives aurores
Le soleil a sonné sa cymbale de cuivre
Une aube décochée vient percer la ramure
Lors je te dis adieu puisqu'il nous faut bien vivre
Vois-tu la rouille ocrer la forêt en armure
Sur mes draps épaissit la fleur crépusculaire
De ton ressouvenir et dans l'ombre rayée
L'onde de tes cheveux joue d'un rayon solaire
Des seins de lave affleurent entre mes oreillers
Où fuir ce ciel athée qu'une clarté dévaste
Tes yeux dardent en l'azur leurs insolentes vagues
Les étoiles immobiles ont cloué ton corps vaste
A-t-on comme l'amour serti l'adieu en bague
Pour toi les hameaux bleus que les chemins emportent
La vertèbre du vent dans les blés vagabonds
Les forêts entrouvertes et leurs milliers de portes
Mon coeur dans sa poitrine et son dernier rebond
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