Dans une vitrine
David Austin
Pétunia noire
Premier........
Edited ...............file
La vie de tous les jours
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Habitée
Encore ........
Encore un peu de patience ..........
Mirepoix
Enfin!!!!!
Encore un ptit effort m'sieur soleil
Pivoine
Apporte le pastis ...il me reste un glaçon !!!
Petit oranger du Mexique ....grandira ...doucement
Rhodes
Ciel carcassonnais
Méfie-toi...............des imbéciles ............…
Imaculé
Repos mérité )))
La pire faillite c'est le ...... DÉCOURAGEMENT
Ça a du bon aussi la pluie ....
Petit rayon sur l'arbre a perruque ...
Ok ...maintenant faut arrêter de monter ...faut s'…
STP Ipernity ..écoute nous !!! <:0)))****
Fin .........
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Oui ...ça penche lol
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Au large de Ténérife
L'horizon est couleur de colère... Qu'est-ce que…
Petit dernier ....
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Peut-être est-il fée, est-il dieu ?


Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde,
C'est là son charme et son secret.
Cette voix, qui perle et qui filtre,
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon cœur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !
II
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Les fleurs du mal
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