Mayenne (10-11 octobre 2015)

La poste est installée dans ce qui semble une ancienne halle.

Laval défendait dès l'époque romaine le passage sur la Mayenne, et fut toujours une étape importante entre Paris et la Bretagne. A partir du Xe siècle, une fortification est établie sur son promontoire et la ville est confiée à un baron dépendant des comtes du Maine. La ville se développe grâce à ses filatures à la Renaissance. Ici, les remparts visibles rue Souchu Servinière. Ils datent pour l'essentiel du XIIIe s.

Il borde au nord-est la place de la Tremoille et accueillit à partir du XVIe s. les salons d'apparat des comtes de Laval. Il abritait le palais de justice jusqu'en 2001.

Une porte double du XIIIe, dont le nom dérive de bûcheron, car elle donnait alors sur un plateau boisé. Le douanier Rousseau y est né. La tour a été préservée car elle avait été rachetée par des particuliers qui l'ont aménagé en habitation, avant qu'elle revienne dans le giron de la collectivité. Du côté extérieur, la tour est défigurée par des commerces aux enseignes tapageuses.

Une rénovation XIXe donne à l'ensemble un caractère assez repoussant.

En regardant vers le sud-est, depuis le promontoire qui domine la ville.

Imposant édifice XIXe, avec des statues en bronze de fauves et de bisons.

Au fond, l'entrée du jardin de la Perrine.

Le jardin appartenait au XVIIIe à la famille Vauguyon, qui y bâtit une folie. Il fut perdu au jeu et récupéré par la mairie en 1885, qui en fit un jardin botanique. C'est un magnifique belvédère sur la ville.

Depuis le jardin de la Perrine. A gauche, le Vieux Château, qui abrite le musée d'art naïf. Au fond, la Mayenne. En contrebas, le quartier des quais avec des maisons à colombage.

La Mayenne fut canalisée au XIXe.