Italie, de Turin à Brescia (26-30 avril 2023)

Second lot de consolation malgré la fermeture du musée archéologique. Avant son remaniement, le Palazzo Madames devait ressembler à ceci, la porte romaine nord de la ville. Cela dit le bâtiment a été maintes fois remanié, et restauré au XIXe de la manière la plus fidèle possible.

Je ne donne qu'n avant-goût, mais ce sanctuaire baroque où l'on vient demander consolation dégouline de baroque.

Comme dit précédemment des époques antiques, médiévales et modernes cohabitent;

Près de stalles, ce monstre étonnant qui a l'air d'engueuler son propre postérieur difforme.

deux tours romaines sur quatre ont été conservées;

J'ai eu un espoir très bref de mosaïques tardo-antiques mais non.

La représentation en "grosse tête" et l'absence totale de dynamisme produisent un effet décalé involontaire.

ça surprend toujours...

Bon, ce voyage a deux motivations : voir les plus beaux lacs d'Italie (Côme etc..) en pendant très fort aux Années de pélerinage de Frantz Liszt interprétées par Lazar Bermann. Mais aussi, avec sans doute des chances de réussites plus minces, chercher des traces de présence "barbare" des Ve-VIe siècles dans cette partie de l'Italie. Car les OStrogoths puis les Lombards s'y sont sentis comme à la maison. Ici, des jeux de cuillères en or/argent, typiquement ce qu'un guerrier barbare aurait caché dans ses braies au cours d'un pillage de villa romaine.

Des fibules massives, typiques de la culture ostrogothiques.

Là on sombre dans le clinquant vulgaire, et ça a quelque chose de fascinant.

A l'étage supérieur, transition brutale vers les appartements des Savoie du XVIIIe, et vous n'êtes pas prêts.

Qu'on aime ou pas le baroque, c'est rare de voir les taquets poussés aussi loin à fond.

Salle de bal giagantesque. Notez les canapés surchargés d'or.