Typo93's photos

"Comme une subversion de cette statuaire faite de pouvoir et de magnificence, Horse and Rider en inverse tous les codes, écaillant au passage le manifeste d’assurance et de virilité habituellement convoqué par le genre. En lieu et place d’une figure altière, en majesté et en mouvement, la figure de l’artiste assis et vouté sur sa monture à l’arrêt, semble en but à l’impuissance : «Je ne suis pas un cavalier et le cheval le sait. J’ai tenté de sculpter ma nervosité ainsi que celle du cheval». Et pour cause : l’artiste n’a pas sculpté les rênes, qui permettent au cavalier de diriger sa monture."

Un clin d'œil à Claude Monet qui a beaucoup fréquenté cette gare. Gare Saint-Lazare, terminus.

(voir note)

Certains n'aimeront pas cette architecture mais il fallait reconstruire de toute urgence la ville détruite à 80%. Pas le temps de poser des briques une à une ! La construction de tous les immeubles reposent sur le même principe : des piliers espacés de 6,24 m sur lesquels reposent les dalles de béton servant de plancher et de plafond (la résistance optimale des dalles étant de 6,50 m), elles sont séparées par une couche de sable pour l'isolation phonique. Tous les éléments étaient préfabriqués, ce qui a permis de refaire la ville en quelques années seulement. Les appartements ont le confort maximum de l'époque : placards, salle de bain, chauffage collectif par air pulsé, parquet en bois, très lumineux avec des fenêtres à double vitrage du sol au plafond, pas ou peu de vis-à-vis... (Voir l'appartement-témoin sur ma photo précédente) Auguste Perret n'a pas fait la ville à lui tout seul, il a été aidé par une centaine d'architectes qui ont suivi ses directives.

(voir notes) Après avoir été longtemps habité, la Ville du Havre a acheté cet appartement pour en faire un musée. Tous les meubles et accessoires sont des années 50.

(voir note) Version religieuse.

Version BD.

Version normande.

Version exotique.

(voir notes) Je précise qu'ils n'ont bu que de l'eau pendant leur repas. ;-)) www.youtube.com/watch?v=41cFf9N5F-A

Certainement entre 1945 et 1948 (les premiers immmeubles d'Auguste Perret sont construits) : Photo exposée dans la cathédrale. "Malgré les bombardements de l'aviation britannique, l'église reste debout parmi les ruines de tout le centre-ville, sans toutefois être épargnée : une bombe détruit une grande partie de la nef. La façade ouest (côté rue de Paris, l'entrée principale de la cathédrale), abîmée par les éclats projetés par les bombes, ne s'effondre pas ; la tour, peu atteinte, reste debout, bien qu'une des cloches tombe et se fissure ; la nef, de la façade jusqu'au transept, est détruite, à l'exception d'une infime partie du bas-côté sud : cinq travées sont détruites complètement, les voûtes se sont effondrées, et le grand orgue de Richelieu est détruit. Le transept (resté debout ainsi que les portails latéraux) et le chœur subsistent, mais les voûtes du transept sont très abîmées (certaines pierres sont tombées). L'abbé Delozanne (vicaire de la paroisse Notre-Dame) et le sacristain sont tués alors qu'ils s'étaient réfugiés, en vain, dans la chapelle de la tour."