"Y por las calles la sangre de los niños corría simplemente, como sangre de niños..." Pablo Neruda.

Après un silence assourdissant, après des morts qui n'étaient que des chiffres (70 un jour, 300 un autre jour), il a fallu une photo... une seule photo.

On est dominé par l'absurde, Typo . La compassion se déclenche, enfin, après des mois d'indifférence devant l'horreur qui se banalise.

Au-delà ? Eh bien, nous sommes sur un site de photos; Que dire, une fois de plus, sur l'incroyable pouvoir de l'image ?

Encore faut-il que la photo ne soit pas trop... ou juste assez... parce qu'il y en a eu d'autres avant celle-ci, beaucoup d'autres, beaucoup plus sanguignolentes et atroces... et personne n'a voulu les voir, pas mm les regarder, juste les entrevoir et encore pas tout le monde... sauf certains catholiques qui les diffusent sur les sites dédiés, ou sur leurs blogs perso...
Et aujourd'hui BHL et FH parlent plus fort et sont plus entendus que Néruda ne l'a jamais fait... Quant au Pape providentiel, je ne sais pas s'il agit, je l'espère, mais en tout cas sa voix se perd elle aussi...
Les Shadocks pompaient, nos sociétés aujourd'hui comptent et recomptent, comme des zombies : les milliards des dettes, les morts, et encore les morts, les migrants migrés réfugiés, les intentions de votes, les degrés centigrades du réchauffement annoncé... une seule denrée échappe au chiffrage mécanique, obsessionel : le degré atteint par la lâche connerie humaine...
Pardon Anji, mais je suis en colère ! excellent ce dessin de RLO...

Mais ne vous excusez pas, Lolita, vous avez tout dit !

Hélas ! non Anji, je n'ai pas tout dit, le fond de ma pensée à contre-courant n'est pas exprimable ici... ni à côté d'ailleurs !

-)))) !!!

Dessin de Rafat Alkhateeb.

Quand les enfants regardent la guerre ...