Ignorez-vous qu’une femme au cœur tendre

Ecoute tel un souffle, ravie de l’entendre

Le moindre battement d’amour qu’elle engendre ?


J’ai déchiré mon cœur à la rive de mes colères.

Les coups bas de la vie ont crevassé mon ego.


Sur un ciel devenu muet, il n’y a plus d’oiseaux,


Meurt l’arbre de vie, aux sources de lumière.

Où trouver ici-bas un abri sûr, un oasis clair


Pour mon âme meurtrie cachée au fond d’un val


Frangé de blonds épis de blés à la saison estivale ?

Le vent qui gémit sous des ponts de verdure


Fait frissonner le flot de mes songes en écriture.


J’imagine un jour voir sur ma tombe le mystère

Divin, dans sa pâle clarté, blanchir la pierre


De doux rayons de lune posés sur un cœur solitaire.


Enfant des étoiles, j’ai vu les douces larmes du ciel

Résonner d’aurores et se perdre, immortelles.


Mon âme, une seconde, a su en capter une parcelle.


L’espoir, ce jour, aux envols diaprés se refuse.

Mon vieux rêve, en vain, a ployé de son aile.

Il gît, oublié, passif aux choses du temps qui l’use…

Valéri@ne