Je suis comme l’oiseau qui a perdu son ciel.


Des mots qui sont venus guider mon éternel

Se sont posés sur un cœur éperdu et fidèle.


Avais-je entendu ce chant de troubadour

Aux ritournelles connues au rythme des toujours ?

La poésie est une sève qui se nourrit d’azur


Quand la plume se tait, le silence devient dur.

J’entrelace mes doigts au vent de certitude


Pour une once d’espérance et un feu de solitude.


J’offre mon grimoire à l’encre rougeoyante

Vers un noir crépuscule, j’aborde ma descente.


Plus d’horizons tout gris ni d’espoirs meurtris !


Orphée m’appelle en vain, mon sommeil s’évanouit.

L’ultime refrain que j’aimais à présent s’est enfui

Vers quelque ailleurs où l’orgueil est banni.


Nul n’emporte avec lui le trésor des hier,

La vie attend son heure et nous marque à son fer.

Le destin joue des tours aux êtres qui sont fiers.



Valéri@ne