Pour toi, je détruirais les murs de l’habitude,

Les aubes grises de toutes amertumes.

Pour toi, j’inventerais d’autres couleurs.

Je t’abreuverais à la source de mon cœur.

A l’heure où le néant supprimera ta lumière,

L’horizon de ma vie voilera de son ombre première

Tes yeux, éclats de mon soleil, si clairs.

Pour toi, j’écrirais une symphonie en arpèges

Que tu moduleras pour moi en frémissant cortège.

Tu seras mon éternel crédo

Que je chanterais allégretto.

Pour toi, toujours cette folle rengaine

Sur des orgues abyssales noyées de peine,

Ces mots doux enchantés de tendresse

Sont pour toi, mon Aimé, en douces caresses…

(c)Valériane