Dans ses rêveries indociles
Tes doigts courent sur ses seins
Les torturant d’une langue habile
Sous laquelle doucement, elle geint.
Se laisser glisser sur la vague sensuelle
Qui l’emporte vers des rivages irréels.
Aux soubresauts d’airain, de longs murmures cabrés,
L’empreinte du désir l’a soudain embrasée
Telle une danse en longues chaloupées.
La tempête d’amour s’est levée
Sur leurs corps enlacés et audacieux
Aux derniers soupirs encore fiévreux.
Elle a tu son envie de Lui
Et goûter la passion de son fruit.
Sur sa peau hantée par son toucher,
Elle meurt chaque fois à l’éternité…
Sur son visage, l’amour inachevé
Dentelle de son émoi aux draps froissés,
Elle aura vécu pour mourir d’aimer…
(c)Valériane
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