Sais-tu que dans mon cœur c’est le chaos ?

Sais-tu qu’un sentiment très pur en est le dévot ?

Il n’y a pas d’amour heureux comme le chanta

Ce poète disparu à la voix prolétariat.

Le cœur a ses mystères

Que ne peut vaincre la raison.

Il serait bon d’en éteindre les chimères

Et d’en proclamer la futile oraison.

La folie des sens serait de dominer le feu de la passion

Pour en éloigner l’ultime déraison.

Comment survivre alors sans connaître la chanson

De gestes d’amour et de douces sensations

Qui mènent au total et sublime abandon ?...

(c)Valériane