Dans le fusain du silence
Les mots s’extirpent avec insolence
Et déchirent la nuit d’extase en agonie.
Des mots jetés aux cieux ouverts
Dans la mémoire des trouvères
Qui coulent et se libèrent.
Ils effleurent en aquarelle
Le seuil nu de ma musique
En douceur harmonique.
Instants d’un bleu consumé
Du nom d’un ailleurs gravé
Aux abords d’errances et d’aveux informulés…
(c)Valériane
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