Je croyais doucement dans mon dépouillement

Que le désir ardent de ton être s’éteindrait avec le temps.

Que nenni ! Il va toujours en augmentant…

Je me noie dans les méandres de la passion.

Je brûle au feu de ta complainte déraison.

J’ai peur de mon infini destin

Qui peut tout donner ou rien des lendemains.

Ce sont des éclats de lumière au clair obscur,

Des pétales de roses aux couleurs de sang et d’azur.

Entre mes mains, je tiens ce goût d’éternité

Que je t’offre sans démesure avec humilité…

(c)Valériane