La tristesse a enveloppé mon âme.

Non ! Ne te retourne pas pour voir mes larmes !

Tu m’as laissé pour un autre regard,

Pour un sourire qui me perce comme un poignard.

De ton amour, j’avais fait mon armure,

Un bouclier d’or protégeant mes blessures.

Tu m’as oubliée au milieu de nulle part

Et je suis perdue dans ce brouillard.

De tes mots, j’avais fait mon empire,

Paradoxe fatal, d’un stupide désir !

J’erre à présent dans ce nuage

Sans savoir qui je suis, sans âge.

Tu m’as oubliée au milieu de nulle part…

Je ne suis plus rien qu’une pensée qui s’égare…

(c)Valériane