Le regret des silences a étouffé mon adolescence.

Les fausses peurs des sentiments gardés secrets

Ont eu raison de mes errances.

Une larme de mes yeux coule,

Je te cherche dans la foule.

Ta haute silhouette et ton regard doré

M’ont toute ma vie, manqués.

Je t’aimais d’amour tendre

Comme, seule, aime une enfant

A l’âme rêveuse et insouciante.

Sur ma page blanche, ton souvenir revient, vivace

Dans l’obscure nuit et a laissé une indélébile trace.

Sur le voile du souvenir, ton visage est resté

La beauté éternelle de tes mûres années.

Père, je ne pourrais jamais t’oublier…

(c)Valériane