De quel siècle suis-je venue ?

Dans quel monde me suis-je perdue ?

Quelles autres vies ai-je vécu ?

O Ronsard ! Tu m’admirais naguère

Du temps que j’étais belle

Le soir à la chandelle….

Mon petit Verlaine pleurait sa muse,

Qui pourtant s’amuse,

Comme moi mes jeunes printemps

Qui s’envolent au fil du temps.

L’ami Rimbaud vagabonde toujours

Sur ses semelles de vent,

Eternel troubadour…

Il court depuis si longtemps…

Me retrouveras-tu, mon amour

Dans les rimes du néant

Où je me suis égarée,

Où je t’attends…

(c)Valériane