Sur les ailes du temps s’égrenant lentement
Les larmes d’un cœur colorent le firmament.
La lune, confidente, emporte ses souhaits cette nuit
Dans l’oubli de la douleur de l’ennui.
Au balcon de ses pensées, sommeille un lutin enchanté
Qui dans son rêve soupire, émerveillé.
Il voit la blonde Ophélie qui lui sourit
Sur les ailes de l’astre qui luit.
Sa robe blanche couverte d’étoiles scintillantes
Avec pour traîne une comète flamboyante.
Et le temps qui s’allonge éternellement
Dans ce songe si troublant
Met sur sa bouche le sourire innocent
D’un petit ange tout blanc…
(c)Valériane
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