J’aime fort que l’on m’aime pour me plaire

Mais je ne peux souffrir d’un amour austère.

Il me faut de tendres sentiments

Que pourrait me donner un bel amant.

Je ne suis point pourtant si téméraire.

Je n’ai à offrir qu’un pauvre cœur solitaire.

Qu’il batte pour la vie ou pour mon amour,

Sa flamme s’éteindra bien un jour.

Voyez mon trouble, où mènent mes pensées,

Que de ce bel aveu, il sera courroucé !

Mais que vienne vers moi toute son aura

Je la capturerais et le guiderais vers le nirvana…

(c)Valériane