Dans le camp de concentration intitulé « Union Européenne » les humains « consommateurs » sont dressés à arpenter des parkings de supermarchés aussi gais que les terre-plein bétonnés où on élève les poulets « nourris au grand air ».
Maintenant on va ficher les enfants dès l’école primaire (avant de les ficher dès la maternité) et on leur attribue un N° informatique équivalant des étiquettes en plastique matriculés qu’on agrafe dans l’oreille des bœufs afin de classer bien avant leur mort de ressources – non pas « humaines » - mais « production animale », leurs carcasses de boucherie, avec hygiène, de rigueur et contrôles vétérinaires, ou médicaux S.S. via la carte Vitale, « attentions froides qui évoquent les prisons modèles »