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En Guerre
«Vincent, on t’aime!» Ce cri du cœur (masculin, précisons-le) est parti de la salle à l’extinction des lumières.Lorsqu’elles se sont rallumées, près de deux heures plus tard, c’est un torrent d’applaudissements qui a déferlé des travées. La standing ovation a duré près d’un quart d’heure, le public refusant de quitter la salle tandis que l’équipe du film, visiblement émue, se donnait l’accolade.On vit même le pourtant très pudique Stéphane Brize embrasser Vincent Lindon sur la bouche.C’est dire l’émotion qui régnait à la séance officielle d’En Guerre, le nouveau film du tandem Brizé-Lindon. Pourquoi changer une équipe qui gagne?Deux ans après La Loi du marché, qui avait valu à Vincent Lindon un prix d’interprétation, les deux hommes sont à nouveau en lice pour la Palme d’or.Et ils pourraient bien l’obtenir cette fois, si le jury a été aussi touché que le public par cette histoire de syndicalistes en lutte pour sauver leur usine. Les jurys cannois sont toujours sensibles aux films réalistes et engagés: celui-ci l’est plus encore qu’Entre les murs (Palme d’or 2008). Il s’ouvre par un reportage du journal de France 3Aquitaine, qui annonce la fermeture d’une usine à Agen (Lot-et-Garonne) et se poursuit par une première réunion entre les syndicats et la direction. Il y en aura beaucoup et on suivra tous les stades de la lutte des ouvriers pour sauver leur entreprise. Avec le cynisme des patrons, le jusqu’au-boutisme de certains ouvriers et l’inclinaison au renoncement, voire à la trahison, de certains autres. De tous les plans, Vincent Lindon, en leader syndical cégétiste résolu à empêcher la fermeture, fait face, comme dans La Loi du marché, à des acteurs non professionnels jouant souvent leur propre rôle.L’un et les autres sont extrêmement justes et crédibles. On se demande seulement pourquoi Stéphane Brizé a choisi de situer l’usine dans le Sud-Ouest, alors que la plupart des ouvriers ont l’accent parisien. Comme on ne voit jamais la ville, cela aurait pu être tourné n’importe où. On peut aussi regretter que Lindon soit le seul dont on connaisse (un petit peu) la vie en dehors de l’usine et de la lutte syndicale. Comme le film passe très vite sur les conséquences de la lutte sur la vie familiale des ouvriers, le final peut paraître un peu forcé. Mais il justifie sans doute le titre: c’est bien d’une guerre qu’il s’agit.
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