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Kedi, des chats et des hommes
Depuis des siècles, des centaines de milliers de chats vagabondent dans les rues d’Istanbul. Sans maîtres, ils vivent entre deux mondes, mi sauvages, mi domestiqués – et apportent joie et raison d’être aux habitants.
Stars d’Internet, où leurs frasques filmées en vidéo génèrent des millions de clics, les chats sont aussi les maîtres d’Istambul, où ils bénéficient, par tradition religieuse, d’un statut d’Intouchables, proche de celui des Vaches sacrées en Inde.Sans céder au pittoresque, ni chercher à concurrencer les vidéos d’Internet, la réalisatrice s’attache à faire le portrait filmé de quelques-uns des chats qui arpentent la capitale Turque .Avec, en miroir, celui de ceux qui les hébergent, les nourrissent et les soignent, tout en respectant leur indépendance. Une manière détournée d’approcher la culture particulière de cette ville, et la manière dont ses habitants appréhendent leurs relations
et la vie en général. Voire de pointer le manque de liberté dont bénéficient ici les hommes par rapport aux chats.Malin!
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