Profiter, faire la fête, s'amuser, oublier un temps ses propres problèmes, laisser de côté les soucies … Préparer ses week-ends, ses temps de rtt ou simplement ses futurs vacances … Oui, penser à soi et sourire à la vie, faire plaisir à ses proches, se donner des souvenirs et des envies de les revivre encore une fois …

Des sourires, de bonnes soirées entre amis et c'est souvent de vrai bons moments.
Certes pour certains, c'était le bon temps mais on se dit que l'on est content de les avoir vécu et de garder auprès de soi où dans son cœur tous ces souvenirs du passé.

C'est drôle mais moi, je ne me rappelle pas avoir fait tout ça.

Du reste, pour moi, danser est assez symbolique de ces démarches de loisirs où l'insouciance rythme souvent souvent avec l'envie de profiter vraiment de l'instant présent dans les bras de son (sa) partenaire.

Toute génération confondue, on a dansé sur les hits de son époque. Certains ont appris à danser avant de se marier, c'était de coutume. Danser et savoir appréhender ses pas et ses propres mouvements pour mieux les vivre à deux ou simplement pour ne pas être ridicule en "société" …

Moi, comme beaucoup de gens de mon âge, je n'ai pas appris puis, les années passant, je n'ai jamais eu l'opportunité ou l'utilité de danser à deux … surtout après la fin de la série des slows …

La société a c'est vrai bien changé. A part peut-être pour les retraités, la vie actuelle ne nous donne pas envie de nous amuser vraiment c'est bien dommage …

Dans les années 50-60, on pouvait trouver dans chaque coin de rue, dans chaque quartier, chaque petite place de village des lieux de retrouvailles où on venait régulièrement danser en couple se retrouver entre amis.

La télévision vient ainsi nous rappeler, ces jours-ci, que l'on pouvait alors danser dans tous ces lieux, ou même chez soi, le tango, le tchatcha, la rumba … entre amis, en couple ou avec son nounours …

Aujourd'hui, à part les boîtes de nuit et autres clubs privés bruyants, seuls les bals musettes nous rappellent ce bon temps d'avant où l'on pouvait encore oser danser en public sans se soucier des autres. Le bon temps je vous dis.


Octobre 2014