Midi sonne au clocher de l'église. Moi, je suis là, assis sur ce quai de gare à attendre mon train.
Je ne sais pas comment et pourquoi je me suis retrouvé ici. C'était ce matin je crois. Un de ces matins où on pense avoir des idées lumineuses mais, là, je ne sais pas si j'aurais du vraiment les écouter ...
Depuis quelques jours déjà, j'avais décidé de tout changer. Oui tout changer. Fuir ces sentiments personnels qui m'ont souvent freiné. Fuir mon train-train quotidien et tous ces moments futiles qui m’ennuyaient vraiment.
J'avais fait ma valise à la va-vite. Et, le pull à l'envers, me voilà parti de chez moi, sans avoir eu le temps, je crois, de prévenir mes voisins ni de couper les compteurs.
J'avais décidé de partir pour pouvoir changer de point de vue sur moi-même pour pouvoir me comprendre et enfin m'entendre. Du moins essayer.
Essayer, surtout, de lâcher prise. Laisser là ces idées prêt conçues qui, hier, me rassuraient. Laisser libre court à mes vraies envies et à mes ressentis que, longtemps encore, j'avais mis de côté.
Assis là, sur ce quai de gare balayé par la pluie et par un vent glacial, je ne pensais qu'à partir. Ça faisait un bon moment déjà que j'y pensais.
Givré, oui, je devais être bien givré pour avoir pris, aujourd'hui, ce genre de décision mais bon … j'en avais tellement envie et, maintenant que je suis décidé, il me fallait aller jusqu'au bout de mes idées.
J'avais raté tant de train et tant d'occasion de sortir de mon trou, de mon quotidien si gris. J'étais si souvent resté là, sur ce quai de gare comme sur un banc public, immobile et prostré à regarder les autres agir, profiter et vivre leur vraie vie.
Je ne voulais plus, c'est vrai, avoir de regret. J'avais là l'occasion de fuir cette fatalité que j'avais, hier, accepté à regret et fuir ce visage triste qui m'accompagnait si souvent.
Le train, lui, arrivait enfin sur les quais de la gare.
J'étais, là, transi et grelottant de froid mais j'étais bien là. Puis, un peu penaud, je me voyais en train de montrer dans le wagon et m'assoir au chaud, attendant fébrilement le départ de mon train. Mon nouveau départ.
Ça y est, il démarre et il est enfin parti avec moi … Souhaitez moi bonne chance !
Je ne sais pas comment et pourquoi je me suis retrouvé ici. C'était ce matin je crois. Un de ces matins où on pense avoir des idées lumineuses mais, là, je ne sais pas si j'aurais du vraiment les écouter ...
Depuis quelques jours déjà, j'avais décidé de tout changer. Oui tout changer. Fuir ces sentiments personnels qui m'ont souvent freiné. Fuir mon train-train quotidien et tous ces moments futiles qui m’ennuyaient vraiment.
J'avais fait ma valise à la va-vite. Et, le pull à l'envers, me voilà parti de chez moi, sans avoir eu le temps, je crois, de prévenir mes voisins ni de couper les compteurs.
J'avais décidé de partir pour pouvoir changer de point de vue sur moi-même pour pouvoir me comprendre et enfin m'entendre. Du moins essayer.
Essayer, surtout, de lâcher prise. Laisser là ces idées prêt conçues qui, hier, me rassuraient. Laisser libre court à mes vraies envies et à mes ressentis que, longtemps encore, j'avais mis de côté.
Assis là, sur ce quai de gare balayé par la pluie et par un vent glacial, je ne pensais qu'à partir. Ça faisait un bon moment déjà que j'y pensais.
Givré, oui, je devais être bien givré pour avoir pris, aujourd'hui, ce genre de décision mais bon … j'en avais tellement envie et, maintenant que je suis décidé, il me fallait aller jusqu'au bout de mes idées.
J'avais raté tant de train et tant d'occasion de sortir de mon trou, de mon quotidien si gris. J'étais si souvent resté là, sur ce quai de gare comme sur un banc public, immobile et prostré à regarder les autres agir, profiter et vivre leur vraie vie.
Je ne voulais plus, c'est vrai, avoir de regret. J'avais là l'occasion de fuir cette fatalité que j'avais, hier, accepté à regret et fuir ce visage triste qui m'accompagnait si souvent.
Le train, lui, arrivait enfin sur les quais de la gare.
J'étais, là, transi et grelottant de froid mais j'étais bien là. Puis, un peu penaud, je me voyais en train de montrer dans le wagon et m'assoir au chaud, attendant fébrilement le départ de mon train. Mon nouveau départ.
Ça y est, il démarre et il est enfin parti avec moi … Souhaitez moi bonne chance !
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Décembre 2012
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