DOUCEURS

«Et l’aube chassant la nuit, Shahrâzâd dut interrompre son récit.» C’est par ses contes jamais terminés à l’aube que Shéhérazade réussit à se maintenir en vie face au roi Shâhriyâr qui la menace de mort. Celui-ci, trompé par sa première femme qui avait forniqué avec un esclave noir durant son absence, s’est juré d’épouser une vierge chaque soir, de la déflorer et de la tuer au matin. Shéhérazade demande alors à son père, le vizir, de lui laisser épouser le roi. Elle prie ensuite sa sœur (ou son intendante selon différentes versions), Dunyâzâd, de lui demander de raconter une histoire en présence du roi. Shéhérazade, ne terminant jamais ses récits avant le lever du jour, réussit donc, par la ruse, à éviter l’homicide (ou devrait-on dire le «féminicide»…) du roi grâce à la curiosité de ce dernier, désireux de connaître la fin des contes. Au bout de mille et une nuits, il la gracie après qu’elle lui eut donné un fils (ou trois selon les versions).

Merveilleuse Krisontème, ce n'est plus à toi qu'on peut faire la leçon ;-))
Vas donc voir "La source des femmes", pour apprécier ce que tu connais déjà...
On le donne prochainement, dans ta grande cité audoise !

Du merveilleux Roumain de ....Va , Vis et deviens !!!!!!
Radu Mihaileanu

Voui, un homme merveilleux, comme il en existe !
Dire qu'il ne connait pas la langue de ces femmes, mais qu'il les a entendues, dans leur simple vérité.
Car elles parlent de leur vérité toute nue, à qui sait les écouter, les Femmes !

Voyage un peu...
Nous projetons bien vite les "évidences" caricaturales de nos médias sur les comportements des autres et nous alimentons inconsciemment la haine de celles et ceux qui se conduisent différemment.
J'ai la grande chance d'avoir voyagé, de m'être frotté à des cultures différentes et d'être sorti vivant d'une épopée nommée "pacification".
Tous les intégrismes sont dangereux, quelle qu'en soit l'origine ...
Et la dérision n'est qu'une arme défensive : jamais une panacée.
Va sur le site de Bachir Nour, un ami somalilien, d'Aix en Provence et discute un peu calmement de la situation des enfants de son pays d'origine.
Elles ne s'éclatent pas vraiment , les musulmanes...
Mais je gage que tu voulais faire de l'humour, pas le Guignol ;-))

non, elles ne "s'éclatent" pas vraiment, les petites musulmanes :

quand j'ai enseigné en Algérie juste après l'Indépendance...
une petite s'est défenestrée à l'école...elle était promise à un "vieux" , plus vieux qu'elle
et l'école, elle n'y avait plus droit.

Merci pour ce témoignage, éclairé par l'expérience, d'une personne qui connaît bien la vie des "petites" de "là-bas"...
Et qui sait ce que parler et écrire peut être précieux quand on a eu la chance d'être bien élevé(e) dans le respect que chacun doit à sa propre vie et à celui des enfants qui sont notre avenir commun.
Et si les "choses" pouvaient encore changer, qui peut montrer mieux le chemin que les Femmes et ceux qui ont le privilège de les accompagner ?

bel hommage J.P à toutes ces femmes torturées physiquement et moralement ! et pourtant la femme est "l'avenir " de l'homme mon ami ! bisous☼