Je reçois pour la troisième fois ce courrier, qui ne peut pas venir de Free, puisque je n’ai chez ce fournisseur qu’un abonnement gratuit (souscrit dès la création de l’entreprise en 1999).

Je ne suis pas très choqué de la malhonnêteté du procédé : les marchands, les médias et les politiciens nous y ont habitués ; les petits truands jouent le jeu dont on leur a donné l’exemple en haut. Disons qu’ils font un usage artisanal d’une pratique industrielle dans une économie où le modèle commercial dominant est l’escroquerie. Mais ce qui me désole, c’est que même des escrocs, qui devraient être des malins, manquent à ce point de rigueur.

Vous voyez peut-être, si vous avez plus de cinquante ans, les fautes d’orthographe : « était doublement débiter », « cinquante-neuf quatre vingt » au lieu de « cinquante-neuf quatre-vingts », pas de majuscule et faute d’accent au début de la phrase « s réception... », « Toute oubli », etc.

Mais ce qui est navrant, c’est qu’en plus d’ignorer l’orthographe, alors qu’ils avaient tout le temps de se relire, ils aient été infichus de recopier deux fois la même somme : les 59 euros 80 deviennent 58 euros 80 à la fin du courrier.