Je suis révolté et en colère contre la mort !!!!!

Merci Eddy, mais j'aurai préféré vivre d'autres circonstances et ne pas l'écrire.

........................Et pourtant il faut continuer à vivre sans la présence de l'être cher, et dans l'espérance de le revoir au jour de notre propre éternité ..........................

Je suis aussi révoltée contre la mort, mais ne fait-elle pas partie de la vie ? Quand on nait, on sait déjà que c'est pour mourir un jour. Je viens d'apprendre le décès de notre voisin, un docteur 64 ans, il a passé sa vie à soigner les autres et depuis un an à peine, leucémie... Le voici parti lui aussi à présent. On peut se révolter, mais on ne peut rien faire que d'accepter. J'ai de la peine pour sa famille. J'ai de la peine pour toi qui se trouve aussi dans la peine et je te comprends d'autant plus que je suis passée par là.

J'ai horreur de ce mot "mort", il reste l'espoir de se revoir un jour ? de l'autre côté. J'ai un très beau texte que je vais mettre dans mon blog à ce sujet.....

"La vie n'est que le commencement de la mort.."

"La vie n'est pas une destination, elle est le voyage".

Merci M@rie. Nous savons tous qu'un jour ou l'autre ...
Une définition de mots croisés dit : " Destiné à mourir ", en deux lettres...
Réponse : Né.
Mais il est des morts qui vous laissent frustré, révolté ...
Par exemple, quelqu'un qui subit des humiliations et des rejets terribles de par ses patrons, de par ses proches ...et qui se suicide ... on se dit que ca aurait pu se passer autrement !!!!
Cet après-midi, j'avais une petite tentation de me replier sur moi-même, c'est une réaction bien humaine ... et un texte de l'évangile m'a fait du bien ; il se situe après que Jean Baptiste a été décapité par le roi Hérode ; les disciples de Jean viennent prévenir Jésus ; il est écrit : " A cette nouvelle, Jésus se retira en barque dans un lieu désert, à l'écart ; l'apprenant, les foules quittèrent les villes et partirent à sa suite, à pied. En débarquant, il vit une grande foule et il en eût compassion ; et il guérit les malades ".
Même Jésus apprenant la mort de son ami ( et cousin ) voulait prendre un temps de solitude, à l'écart. Mais sa compassion pour les besoins des autres ( que lui-même ) l'ont poussé à ne pas entrer dans un temps où la tentation de l'apitoiement sur lui-même aurait pu l'assaillir. et cette lecture m'a redonné du " nerf " pour préparer la soirée prévue de longue date avec des amis et ne pas me replier sur moi-même ...

Oui alors là c'est différent, une telle mort ne peux pas nous laisser indifférent, comme toute autre mort d'ailleurs, mais c'est encore pire, car on se dit toujours qu'on aurait pû éviter cela. Parfois il suffirait de peut de chose et on se demande pourquoi ? Et même se faire des reproches. Mais c'était sans doute écrit. Je te souhaite beaucoup de courage pour cette perte si cruelle et pour sa famille également. J'ai connu aussi les moments de révolte,mais la foi a été plus forte et m'a beaucoup aidée. Bisous à toi.

Oui, il suffirait de peu de chose ; une réflexion qui est revenue après ce drame est :
" Combien aimer est important ! On aime jamais assez ! "
Oui, être délicat, plein d'attention en paroles et en actes envers ceux qui nous entourent !

merci Emmanuelle. Oui, également chaque flocon de neige a une structure différente, chacun et chacune d'entre nous a été créé unique ; nous n'avons pas été créés robots, mais êtres libres ; à nous de le rester malgré la tentative de nous mondialiser, de ne faire de nous que des numéros,, de nous mettre en fiches ...