Glané dans un journal cette phrase pleine de sens :

" Une seule lettre sépare la vie du vide ".


Que notre vie ne soit pas vide de vie,

avilie par le vide de vie.

Ne vivons pas à vide, vidés de vie.


Soyons avides de vie.


A la place de cette phrase :

"Une seule lettre sépare la vie du vide",

l'écrivain aurait pu écrire:

Une seule lettre sépare le vide de la vie.

Peut-être voulait-il parler de la fragilité

de l'existence humaine?

Peut-être n'était-il pas optimiste?

Venu de quelque volcan d'Islande

et traversant à ce moment-là sa tête,

un nuage de cendres assombrissait-il ses pensées?



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Jean-Luc Rolland
16 avril 2010