Les bergers endormis
au milieu de leurs brebis...
ont entendu, ébahis,
ce chant glorieux :
" Hosanna au plus haut des cieux
et paix sur terre aux humains qui lui sont précieux,
car aujourd'hui vous est né un Sauveur,
qui est le Christ, Le Seigneur ! "
Je me prosterne devant toi,
petit bébé, humble roi...
et j'écoute les myriades d'anges
chantant tes louanges !
Divine sérénade,
et mon coeur qui bat la chamade,
danse de joie, danse de joie...
Bientôt guidés par l'étoile
au dessus de toi posée,
les mages,
prosternés en leur hommage,
t'offrent leur trésor
de myrrhe, d'encens et d'or !
Devant toute cette beauté,
cette joie, cette félicité,
je me sens apaisé...,
moi qui n'ai à te donner
que ma vie tachée
de péchés...
Je sais qu'après ces chants,
ces louanges, ce trésor offert,
viendront ces hommes méchants,
poussés par les tribus de l'enfer,
...et le temps du mépris,
du fouet et des moqueries,
des clous plantés en ta chair meurtrie...
" Eli, Eli, lama sabachtani ! "
Mon coeur est rempli de reconnaissance
devant ta divine naissance
car je sais que c'est pour moi que tu es né
en cette nuit étoilée...
Mais quel est cet émoi ?
je tremble, je tremble...
Car j'ai compris ce qui me fait frémir :
Merveilleux ami,
c'est pour moi que tu es né !
C'est aussi pour moi que tu vas mourir !
Auteur : Jean-Luc Rolland
( poème extrait de mon recueil " Jean de la lune " )
Sa mort n'est un échec que pour ceux qui ne veulent pas le laisser briller en eux.
Du temps de sa venue sur terre, le peuple juif attendait un messie (sauveur) qui les délivrerait de l'occupant romain. Alors quand il est entré dans Jérusalem, les gens l'ont acceuilli triomphalement en mettant de leurs vêtements sur son passage et des branches de rameaux sur la route où il arrivait , monté sur un ânon. Ils n'avaient pas compris qu'il n'était pas un libérateur qui venait solutionner leurs problèmes d'occupation militaire, mais les libérer de ce qui les opprimait à l'intérieur d'eux-mêmes... C'est librement que ce divin roi veut être reçu dans les coeurs, et non à la manière des dictateurs, et c'est là dans nos coeurs que son royaume s'installe, si nous le voulons... Et le monde en est où il en est parce qu'il préfère les ténèbres à la lumière...
Extrait de la chanson de Raymond Lesvêque, écrit à Paris pendant la guerre d'Algérie :
Quand les hommes vivront d'amour,
ce sera la paix sur la terre,
les soldats seront troubadours...
Que vienne ce temps !
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