Et si notre bonheur, c’était un homme en

haut de la mlontagne..!




C’est l’histoire d’un homme malheureux, qui habite en bas, dans la vallée. Rien ne va pour le pauvre homme.

Il est sans le sou et en mauvaise santé à cause d’une bronchite mal soignée. Le comble, il n’a toujours pas trouvé une femme pour le seconder.

Un jour, un voisin peu scrupuleux, l’expédie faire une course, tout là haut, en haut de la montagne.

C’est dur, c’est fatiguant. Notre pauvre homme souffre en grimpant les pentes raides, mais verdoyantes.

Il finit par arriver ainsi, péniblement, quasiment au bout de sa course.

Soudain, il aperçoit, couché dans l’herbe, un autre homme. Celui-ci n’as pas l’air en forme du tout. Il semble souffrir aussi. Il est sans aucune force, les lèvres sèches…

Mais prenant son courage à deux mains, notre humble bonhomme, s’approche de lui. Il tente d’étancher sa soif en lui donnant de l’eau au goulot de sa propre gourde.

L’inconnu semble alors reprendre un peu de ses forces. Notre bonhomme parvient à lui relever un peu la tête et les épaules, en le calant grâce à son manteau.

- “Qui êtes-vous ?” lui demande t-il alors, une fois qu’il semblait avoir repris ses esprits.

- “Je suis ton bonheur”, lui répondit l’inconnu.

Interloqué, surpris, le prenant même pour un fou, notre petit bonhomme décida immédiatement de reprendre sa course, puis redescendit en bas, dans sa vallée, à la nuit tombée.

Dès le lendemain matin, toutefois, il constata qu’il avait vraiment bien dormi cette nuit. Cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé. Il avait enfin, arrêter de tousser.

Et puis, il y avait cette belle inconnue, qu’il avait aperçue, près du marché. Décidément, les choses allaient un peu moins mal ce matin.

C’est alors qu’il pensa à l’inconnu qu’il avait redressé en haut de la montagne – “Je suis ton bonheur” lui avait –il susurré.

Comment cela serait-il possible ? Comment cet homme pouvait-il être son bonheur ?

Il tenta de chasser cette idée de sa tête, mais elle était très tenace, trop tenace. Il décida de grimper à nouveau là-haut, afin d’en avoir le coeur net.

Il mit moins de temps que la veille pour se retrouver, devant cet homme, tout là haut. Il était resté exactement dans la même position que la veille.

- “Pourquoi dis-tu que tu es mon bonheur ?” s’exclama t-il .

- “Parce que c’est vrai. Je suis ton bonheur”, lui répondit l’homme, allongé dans l’herbe.

Intrigué, mais surtout conscient d’avoir passé une bonne nuit, notre bonhomme, commença à penser :

- “Et si c’était vrai ?”

- “Et si cet inconnu était bien mon bonheur ?”

Il fallait en avoir le coeur net. Il décida donc d’assoir “son bonheur” dans l’herbe et de lui apporter un peu de nourriture, afin de lui redonner ses forces.

Puis il redescendit de la montagne.

Le lendemain matin, un miracle se produisit. Par un heureux concours de circonstances, il se fût proposer un emploi pour lequel il était parfaitement qualifié.

Décidemment, pensa t-il, “ce monsieur dans la montagne à bien quelque chose à voir avec mon bonheur !”

Il commença alors à faire régulièrement des aller-retour, tout là haut, dans la montagne. Il s’occupa un plus, lors de chaque périple, de “son bonheur”. Celui-ci récupéra rapidement toutes ses forces. Il pu alors se mettre debout. Il l’habilla avec attention et soin, etc…

En contre partie, notre malheureux bonhomme, n’avait plus rien de malheureux. Encore une fois, les circonstances lui avaient donné un sacré coup de pouce. il avait eu la possibilité de remplacer son patron quelques temps. Il avait eu alors, l’occasion de montrer tout ce dont il était capable et s’était vu ainsi présenter un emploi bien meilleur et mieux rémunéré encore. Il avait enfin assez d’argent pour se faire soigner et prendre soin davantage de lui même. Il pouvait aller chez le coiffeur et le tailleur. Le bel homme, fût même remarqué par la jolie jeune femme, qu’il avait aperçue alors qu’il était si malheureux.

Il continuait très régulièrement, en cachette, à grimper en haut de la montagne où il retrouvait son bonheur.

Son bonheur était parfaitement debout maintenant.

Il décida pourtant de lui donner encore une petite poussée. Il y a tellement de chose encore qu’il aimerait avoir.

Mais cette petite poussée fit tomber son bonheur à la renverse !